Scandale de la viande de cheval : les enquêteurs à la barre

C’est une audience que les prévenus redoutent. La deuxième semaine du procès du scandale de la viande de cheval va voir défiler les enquêteurs de la brigade vétérinaire et de la répression des fraudes.

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C’est une audience que les prévenus redoutent. La deuxième semaine du procès du scandale de la viande de cheval va voir défiler les enquêteurs.
Ceux de la DGCCRF ( direction générale de la concurrence, de la consommation, et de la répression des fraudes) mais aussi ceux de de la BNEVP ( la brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires).
La BNEVP : ce sont des enquêteurs chargés de traquer la délinquance organisée dans la domaine sanitaire.
Ils sont intervenus dans l’enquête déclenchée après la découverte de viande de cheval dans les lasagnes.
Leurs investigations ont permis de remonter toute la filière de la viande.

De la Roumanie à l'Aude

Des chevaux de réforme roumains envoyés vers des entrepôts frigorifiques aux Pays-Bas dirigés par l'un des deux traders néerlandais prévenus dans cette affaire Hendricus Windmeijer. La viande changeait ensuite de propriétaire, elle passait à Draap trading, la société basée à Chypre, de l’autre trader néerlandais Johannes Fasen, également poursuivi.
La viande était ensuite livrée à Spanghero dans l’Aude. C’est là que les étiquettes auraientété changées : le cheval roumain devenant du bœuf français.
Entre février 2012 et févier 2013, 750 tonnes de viande ayant servi à l’élaboration de 4,5 millions de plats cuisinés auraient changé de nature.

Circuits opaques de la "barbaque"

Cette affaire a révélé l’opacité des circuits internationaux de la viande et relancé le débat sur sa traçabilité.
Parmi les 12 parties civiles, il y a l’association de consommateurs UFC que choisir. Pour son avocat, Edmond Claude Frety, Il y a un « avant » et un « après » Spanghero, et ce procès doit être exemplaire à plus d’un titre.
« Depuis que l’affaire a éclaté on a une meilleure prise en compte des normes et pas mal d’affaires sont venues rappeler les sanctions pénales rattachées au délit de tromperie.

Perte de confiance

Cette affaire a brisé la confiance des consommateurs dans la consommation de la viande à l’époque ou l’affaire a éclaté. Il y a eu la crise de la vache folle et il y a eu cette affaire-là.

Le but de ce procès c’est de faire en sorte que les tromperies de cette nature et de cette ampleur-là soient sanctionnées pour que l’on parvienne à une situation où le commerce de la viande soir parfaitement respectueux des normes européennes qui sont là pour protéger la santé et l’information du consommateur.
On espère que ce procès mettra un coup d’arrêt à ces filères-là et que l’on ne fasse plus, pour des raisons mercantiles, faire consommer du cheval à ceux qui veulent et croient consommer du bœuf", espère Edmond Claude Frety, l'avocat d'UFC Que choisir.
 
©F3LR
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