Spanghero tourne au ralenti dans l'attente de nouveaux contrats

L'activité de la société Spanghero, en première ligne dans le scandale de la viande de cheval, tourne au ralenti depuis le début de la semaine dans l'attente de nouveaux contrats, a-t-on appris mardi auprès des syndicats et d'un cadre de l'entreprise installée à Castelnaudary dans l'Aude.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le site, qui emploie environ 350 salariés et représente un des trois plus gros employeurs privés de la ville et de son bassin, fonctionne à environ 20% de son activité habituelle pour la branche transformation de viande (viande à la découpe, confection de saucisses et steak hachés) et à environ 40-50% pour la préparation de plats cuisinés, a expliqué à l'AFP son directeur commercial, Christophe Giry.

"Nous attendons dans les jours à venir des réponses d'anciens clients pour quatre gros contrats, qui nous permettraient de reprendre réellement", a-t-il annoncé. "Ils attendent (la direction) des commandes fermes de clients. Il ne faut pas qu'on mette trop de temps à récupérer ces contrats parce qu'on perd du chiffre d'affaires tous les jours", a confirmé le représentant de la CFDT pour l'entreprise, Claude Hill.

Vendredi, la société a annoncé l'abandon de son activité de négoce de viande, à l'origine directe de son implication dans le scandale et pour laquelle les autorités ont maintenu la suspension de son agrément sanitaire. Cette activité ne représentait que 2% du chiffre d'affaires selon la direction.

La société est accusée par la répression des fraudes d'avoir sciemment revendu plusieurs centaines de tonnes de viande censée être du boeuf mais qui contenait également du cheval.
Toutefois, l'enquête vétérinaire n'a décelé aucune anomalie dans les ateliers de plats cuisinés et de préparation de viande fraîche, ce qui a permis de récupérer l'agrément sanitaire au bout de quatre jours pour ces deux activités.
Selon M. Giry, la signature des quatre contrats est suspendue aux résultats de tests ADN pratiqués par les clients sur des lots achetés avant la crise et retirés depuis du marché.
"Les acheteurs sont confiants mais leurs directions attendent les résultats de ces tests qui tardent à venir. Tout le monde fait des tests en ce moment et les laboratoires sont débordés, ce qui allonge les délais", a-t-il précisé.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information