Accusé de harcèlement sexuel et moral par une ancienne salariée, un élu ex-représentant du RN devant la justice

C'est l'heure du jugement pour Bruno Leleu, élu à la Région Occitanie et ancien représentant du RN dans l'Aveyron. Il est accusé de harcèlement sexuel et moral par une ancienne salariée de sa société de travaux d'isolation.

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Son procès avait été inscrit une première fois au calendrier du tribunal correctionnel de Rodez, dans l'Aveyron, au 31 janvier 2024. Mais il avait été renvoyé, Bruno Leleu ayant invoqué des raisons médicales pour justifier son absence. L'audience avait alors été renvoyée. Elle devrait avoir lieu ce mercredi 18 septembre après-midi.

Mis en cause pour harcèlement sexuel et moral

C'est une ancienne salariée de sa société de travaux d'isolation qui l'accuse. Des faits de harcèlement moral et sexuel, commis durant près de neuf mois au sein de l'entreprise que dirige l'homme politique à Decazeville, dans l'Aveyron. Ni la femme qui l'accuse, ni son avocat n'ont donné jusqu'ici plus de détails sur les faits reprochés à Bruno Leleu, réservant leur récit pour la justice.

Bruno Leleu, lui, a toujours nié les faits, estimant qu'il s'agissait là d'un règlement de compte après un mouvement de grève au sein de soin entreprise. "J'en ai sorti une quinzaine suite à leur petite grève et donc on en arrive là" nous déclarait-il, dans une interview en novembre 2023. La salariée l'aurait attaqué en représailles d'un contrat non renouvelé. Et l'élu d'avancer que la plaignante n'en était pas à ses premières accusations.

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Ayant évoqué "de la dragouille" auprès de nos confrères de La Dépêche du Midi, Bruno Leleu nous avait ensuite tenu ces propos : "Je travaille dans le bâtiment, vous savez, c'est un milieu grivois, on ne lui a pas sauté dessus, excusez-moi d'être un peu grivois. On ne lui a pas mis la main au cul, rien du tout."

"J'ai le tribunal serein"

Depuis la plainte et sa mise en examen, Bruno Leleu affiche sa confiance. "J'ai le tribunal serein", avait-il déclaré une première fois. Puis, quelques mois plus tard, en avril 2024, il affirmait à nouveau "attendre septembre pour être blanchi, parce que je suis très confiant par rapport au tribunal."

À cette époque, l'ancien représentant du Rassemblement National dans le département de l'Aveyron, annonçait quitter le parti et porter plainte pour diffamation alors que des accusations d'injures raciales refaisaient surface malgré un classement sans suite.

L'élu au conseil régional d'Occitanie affirmait également qu'il démissionnerait en cas de condamnation lors de ce procès du 18 septembre.

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