Coup dur à Viviez en Aveyron : le pdg de la SNAM, Éric Nottez, a été révoqué

Après la SAM, la SNAM à Viviez en Aveyron. Voici une nouvelle inquiétante et un nouveau coup dur pour le bassin de Decazeville : Éric Nottez, pdg de la SNAM, a été révoqué par le conseil d'administration.

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Pdg de la société SNAM depuis 2007 à Viviez dans l'Aveyron, Éric Nottez a été révoqué par le conseil d'administration. C'est un nouveau choc pour le bassin de Decazeville après la fermeture de la SAM.

Et pourtant en novembre 2021, l’entreprise SNAM, leader du recyclage de batteries, avait le vent en poupe et recrutait 34 CDI pour son nouveau projet Phénix.

Inquiétude sur le bassin

Le maire de Viviez, Jean-Louis Denoit, parle de choc face à la nouvelle.

On a été surpris par cette révocation. C'est un choc pour le territoire parce que Eric Nottez portait à bout de bras ce projet Phénix, en convaincant l'État Français, la Région et ses actionnaires pendant de nombreuses années.

Jean-Louis Denoit, maire de Viviez

D'après le maire de Viviez, la rentrée de nouveaux actionnaires allemands a changé la donne. "Les actionnaires allemands qui sont rentrés ne sont pas un fonds de pension comme les précédents, ce sont des industriels. Et les industriels allemands ont tendance à vouloir mettre en Allemagne les projets qu'ils soutiennent ou dans lesquels ils sont partie prenante", souligne Jean-Louis Denoit.

L'État français et la Région ont mis énormément d'argent, donc on peut peut-être encore négocier. Mais j'avoue effectivement que le projet Phénix peut avoir du plomb dans l'aile.

Jean-Louis Denoit, maire de Viviez

Des répercussions pour l'emploi des ex SAM ?

C'est un nouveau coup dur pour le bassin de Decazeville qui a été malmené depuis des décennies ainsi que ces salariés qui viennent de tout le territoire.

600 emplois étaient attendus pour les prochaines années et "une quinzaine de salariés de la SAM devaient avoir un entretien d'embauche dans les jours à venir et aujourd'hui, c'est suspendu", témoigne David Gistau, délégué GCT SAM.

"Et dans le cadre de la situation de la SAM, on nous a répété que de nombreux emplois pourraient être disponibles sur cette activité. Aujourd'hui, c'est remis en cause", insiste David Gistau.

C'est très inquiétant même si on a besoin d'avoir plus d'éléments pour savoir où est-ce que va aller cette situation. C'est une situation qui peut être à nouveau catastrophique.

David Gistau, délégué CGT SAM

Avoir des éléments de compréhension

David Gistau poursuit, "nous allons demander des comptes à la fois à la direction, à l'État et au ministère de l'industrie quand il sera en place car nous avons besoin de réponses précises sur cet enjeu là. Aujourd'hui, la question que l'on se pose, c'est : est-ce que son licenciement signifie que le projet Phénix est mort-né ?"

Le plus surprenant et inquiétant est que Éric Nottez était attaché au territoire et avait une véritable envie de développer localement cette activité, d'après le syndicaliste.

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