Le département de l'Aveyron souhaite accorder des aides financières pour attirer de jeunes vétérinaires ruraux

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Lionel Lafon et Guillaume Laisney. Flavin, le 28 avril 2023.
Reportage d'Auriane Duffaud et Elliott Santenac à Flavin (Aveyron). ©FTV

Le département de l’Aveyron, où l'élevage prédomine, veut attirer les jeunes vétérinaires et leur permettre de s’installer en leur allouant des aides financières, car le renouvellement des professionnels est plus difficile en milieu rural.

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C'est un dispositif unique en Midi-Pyrénées : le département de l'Aveyron souhaite attirer de jeunes vétérinaires et leur permettre de s'installer pour que les milieux ruraux cessent d'en être dépourvus.

Chirurgien, anesthésiste ou encore obstétricien... Un vétérinaire, c’est toutes ces spécialités réunies en un seul médecin. Mais depuis qu’il s’est installé à Flavin dans l’Aveyron il y a bientôt trente ans, Lionel Lafon a observé plusieurs changements.

Il y a plusieurs difficultés : des jeunes il y en a moins, ça dépend du niveau de formation, ça dépend aussi de l’activité. L’activité vétérinaire est en augmentation, au niveau élevage mais aussi et surtout au niveau animaux de compagnie. Les jeunes vétérinaires n’ont pas les mêmes désirs, besoins que les anciens notamment sur le temps de travail et l’investissement personnel.

Lionel Lafon, vétérinaire et président du Groupement technique vétérinaire de l’Aveyron 

Près de 6 000 élevages en Aveyron

Guillaume Laisney est étudiant en dernière année à l'école vétérinaire de Toulouse. Après quatre mois de stage, il le constate : ce métier n’est pas de tout repos. "Les agriculteurs ont besoin de l’aide des vétérinaires et ce à n’importe quelle heure, la semaine mais aussi le week-end, aussi au milieu de la nuit puisqu’ils se lèvent tôt que ce soit pour le lait ou pour d’autres motifs. C’est quand même relativement fréquent d’être appelé à 4 ou 5h du matin pour une urgence", raconte-t-il.

Dans un département comme l’Aveyron, qui compte près de 6 000 élevages, les vétérinaires ruraux sont indispensables. Daniel Chayrigues, éleveur de brebis, en sait quelque chose : "Il y a toujours soit des besoins obstétriciens, soit des besoins de vaccination, de problèmes digestifs ou autres. Au niveau d’une exploitation, stratégiquement, avoir un bon véto, c’est très important", explique-t-il.

Face aux difficultés à recruter, le département de l’Aveyron a décidé d’agir. Des aides financières seront accordées pour favoriser l’accueil de stagiaires et l’installation de jeunes vétérinaires ruraux.

Ecrit par Justine Salles et Auriane Duffaud.

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