Onze départements devraient bénéficier du régime calamités agricoles suite à la sécheresse estivale. En Occitanie, l'Aveyron, le Lot, le Tarn et la Lozère sont concernés. Les éleveurs seront les premiers concernés.
Les agriculteurs de 11 départements vont bénéficier d'une indemnisation rapide au titre des calamités agricoles pour les dégâts causés par la sécheresse estivale, en particulier dans l'élevage, a annoncé mardi le Comité national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA).
Même si la campagne de reconnaissance ne s'achève que fin octobre, le Comité a identifié des zones pour lesquelles les pertes constatées les rendent d'ores et déjà éligibles aux calamités agricoles, a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
Apport crucial de trésorerie
Ces zones identifiées dans et autour du Massif Central, recouvrent 11 départements - l'Ardèche, l'Aveyron, le Cantal, la Drôme, la Loire, la Haute-Loire, le Lot, la Lozère, le Puy-de-Dôme, le Rhône et le Tarn - et pourront "faire l'objet d'une reconnaissance initiale sur la base d'un taux de perte provisoire".
Des versements d'acompte seront "initiés début novembre pour ces zones priorisées, au fur et à mesure de l'instruction des dossiers", a indiqué le ministère. "Cette accélération importante du calendrier pour les zones fourragères les plus touchées par la sécheresse permettra un premier apport de trésorerie crucial au bénéfice des éleveurs les plus affectés", précise l'AFP.
Le ministère espère ainsi "éviter une décapitalisation non contrôlée", c'est-à-dire éviter que des éleveurs ne vendent en masse leur cheptel qu'ils n'arrivent plus à nourrir, par manque d'herbe récoltée durant l'été ou faute de capitaux pour leur acheter de l'aliment.
Les arboriculteurs indemnisés pour le gel
Le comité s'est réuni mardi "pour statuer sur les demandes de reconnaissance en calamités agricoles des différents aléas climatiques survenus en début d'année 2022. En tenant compte des premières reconnaissances effectuées le 6 juillet dernier, le CNGRA a aussi confirmé qu'il reconnaissait en calamités agricoles les dommages liés au gel d'avril 2022 sur un total de 27 départements".
Les agriculteurs de ces départements toucheront des indemnisations prévisionnelles qui s'élèveront au total à 76,3 millions d'euros, a précisé le ministère, "essentiellement en arboriculture".
La vallée de la Garonne, la Dordogne, certaines régions de l'Est, le nord de la région Aquitaine avaient été particulièrement touchés.
Orages de grêle pris en compte
"Concernant les orages de grêle de mai et juin, 11 départements ont été reconnus en calamités agricoles, pour des pertes de fonds (moyens de production), pour un montant de 1,8 million d'euros d'indemnisations prévisionnelles", a ajouté le ministère.
Plusieurs zones situées autour du Massif Central devraient "faire l'objet d'une reconnaissance initiale sur la base d'un taux de perte provisoire". 11 départements de la vallée de la Garonne, la Dordogne, certaines régions de l’Est, le nord de la région Aquitaine avaient été particulièrement touchés. Les agriculteurs de 11 départements vont bénéficier d’une indemnisation rapide au titre des calamités agricoles pour les dégâts causés par la sécheresse estivale, en particulier dans l’élevage, a annoncé mardi le Comité national de la gestion des risques en agriculture (CNGRA).
Autour du Massif Central
Même si la campagne de reconnaissance ne s’achève que fin octobre, le comité a identifié des zones pour lesquelles les pertes constatées les rendent d’ores et déjà éligibles aux calamités agricoles, a indiqué le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
Zones fourragères
Des versements d’acompte seront "initiés début novembre pour ces zones priorisées, au fur et à mesure de l’instruction des dossiers", a indiqué le ministère. "Cette accélération importante du calendrier pour les zones fourragères les plus touchées par la sécheresse permettra un premier apport de trésorerie crucial au bénéfice des éleveurs les plus affectés".
Le but est d"éviter une décapitalisation non contrôlée", c’est-à-dire éviter que des éleveurs ne vendent en masse leur cheptel qu’ils n’arrivent plus à nourrir, par manque d’herbe récoltée durant l’été ou faute de capitaux pour leur acheter de l’aliment.
Ministère de l'AgricultureAFP
Les agriculteurs de ces départements toucheront des indemnisations prévisionnelles qui s’élèveront au total à 76,3 millions d’euros, a précisé le ministère, "essentiellement en arboriculture". "Concernant les orages de grêle de mai et juin, 11 départements ont été reconnus en calamités agricoles, pour des pertes de fonds (moyens de production), pour un montant de 1,8 million d’euros d’indemnisations prévisionnelles", a ajouté le ministère