Tentative de prise d'otage à la prison de Rodez : deux détenus face à la justice

Le 7 février dernier, deux prisonniers de la maison d’arrêt de Druelle à Rodez (Aveyron) ont tenté de prendre en otage un surveillant pénitentiaire. Alors que l'audience des codétenus a lieu ce vendredi 15 avril, les agents de l'établissement espèrent une "peine exemplaire".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

 Alors que le surveillant pénitentiaire entrait dans une cellule pour régler un problème de télévision, les deux occupants l’ont agressé et ont tenté de le prendre en otage. Après de longues minutes, le surveillant est parvenu à se libérer et à actionner le dispositif d’alerte qui a prévenu ses collègues.

Ces faits remontent au 7 février dernier, mais ils sont encore bien présents dans l’esprit de la victime de l’agression, et de tous ses collègues de la maison d’arrêt de Druelle à Rodez, confrontés à une prise d’otage pour la première fois.

Demander une sanction exemplaire

L’audience des deux détenus se tient ce vendredi 15 avril au Tribunal de Rodez, en présence de la victime et de plusieurs de ses collègues. « On vient avant tout pour montrer notre soutien au collègue, mais aussi pour demander une sanction pénale exemplaire. C’est le seul moyen d’empêcher la récidive », explique Sarah, secrétaire locale adjointe FO à la prison de Rodez, qui préfère ne pas donner son nom de famille.

La peine va dépendre de la qualification des faits, mais on espère à minima un an de prison ferme, comme ça a déjà été appliqué dans des affaires similaires.

Sarah, secrétaire locale adjointe FO à la prison de Rodez

Des surveillants pénitentiaires encore choqués 

L’agression a choqué tous les surveillants pénitentiaires de l’établissement, peu habitués à ce type de violence. Après les faits, les détenus ont été transférés dans deux autres établissements différents. Quant au surveillant agressé, il bénéficie d’un suivi psychologique et est toujours en arrêt maladie à l’heure actuelle. Il devrait reprendre le travail prochainement.

« On veut également dénoncer la surpopulation carcérale, qui est l'une des causes de l’augmentation des agressions contre les surveillants en prison », détaille la secrétaire adjointe locale FO. La prison de Rodez, ouverte en 2013, était prévue à l’origine pour près de 100 détenus. Elle en héberge actuellement 160.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information