Béziers : rebondissement dans l'affaire Rançon, le tueur de la gare de Perpignan entendu pour un meurtre datant de 1986

Jacques Rançon est en garde à vue depuis mardi à Béziers pour l'homicide d'une jeune femme près d'Amiens en 1986. Le tueur de la gare de Perpignan a été condamné en mars 2018 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre de 2 jeunes femmes, à la fin des années 90.

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Jacques Rançon est à nouveau en garde à vue pour une affaire de meurtre dans la Somme.

Il a été extrait mardi matin de la prison de Béziers, où il purge sa peine, pour être interrogé par les gendarmes de la section de recherches d'Amiens au sujet du meurtre non élucidé d'une jeune informaticienne, il y a presque 33 ans.
A 10h30 ce mercredi, la garde à vue a été prolongée, selon les informations France Bleu Roussillon.

Le cadavre d'Isabelle Mesnage avait été découvert le 4 juillet 1986 aux abords d'un chemin de randonnée à Cachy dans la Somme. Les vêtements de la jeune fille étaient en partie déchirés et des objets lui appartenant avaient été retrouvés disséminés autour de son corps.
 

Un non-lieu avait été prononcé en 1992 mais l'enquête a été rouverte en 2018 à la suite d'investigations qui ont confirmé la présence de Jacques Rançon à Amiens à cette époque", a indiqué une source proche du dossier.


D'autres vérifications, notamment "sur le mode opératoire" du tueur, ont confirmé les soupçons des enquêteurs et ont motivé son audition, a ajouté cette source.
 


Jacques Rançon est originaire de Picardie


L'ancien cariste-magasinier a déjà été condamné à deux reprises par le passé pour des faits commis à Amiens. La cour d'assises de la Somme l'a condamné en 1994 à huit ans de prison pour un viol commis en 1992.
Il a également écopé de cinq ans de prison ferme pour une agression dans un parc de la ville en 1999.
 


Le tueur de la gare de Perpignan condamné à perpétuité pour 2 meurtres en 1997 et 1998


La cour d'assises des Pyrénées-Orientales l'a condamné en mars 2018 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de 22 ans.
Il avait avoué le viol et le meurtre de deux jeunes femmes, Moktaria Chaïb, 19 ans, et Marie-Hélène Gonzalez, 22 ans, près de 20 après les faits. Il était également jugé pour une tentative de meurtre et une tentative de viol, sur Sabrina, en mars 1998, toujours à Perpignan. Sabrina, une survivante.

 
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