En quelques mois une quarantaine de brebis ont été tuées en Aveyron. Mercredi 18 novembre, les éleveurs se sont réunis dans la salle des fêtes de L'Hospitalet-du-Larzac pour discuter des actions à venir pour que les attaques de loups soient reconnues en Aveyron.
Le 7 novembre, les éleveurs de Millau ont déposé la dépouille d'une brebis, après que deux bêtes ont été tuées dans l'attaque d'un troupeau sur une exploitation de La Couvertoirade.
Depuis quelques mois déjà, les éleveurs crient au loup.
Plusieurs éleveurs du Larzac et sympathisants de la Confédération paysanne se sont retrouvés, mercredi 18 novembre, dans la salle des fêtes de l'Hospitalet-du-Larzac, pour réfléchir à de nouvelles actions pour faire reconnaître l'implication de loups dans leur préjudice.
Un pas vers la victoire des éleveurs
Au même moment, une rencontre qui a soulagé les éleveurs, avait lieu à la préfecture de Rodez.Lors de cette réunion, le préfet s'est dit "conscient de l'impact économique et humain de ces attaques." Pour les éleveurs, il ne fait aucun doute que la préfecture va reconnaître sous peu l'existence d'attaques de loups et par cette décision, permettre l'indemnisation d'une vingtaine d'éleveurs aveyronnais.
Un problème de régime d'indemnisation
Quel animal est l'auteur du meurtre de ces brebis ? C'est un enjeu juridique qui réside dans cette question. S'il s'agit d'un chien errant, il faudra que les requérants retrouvent le propriétaire de ce chien pour que l'éleveur victime d'une perte puisse prétendre à une indemnisation. En revanche, si ces attaques sont imputées au loup, une espèce protégée, l'État devra se charger d'indemniser les victimes.Dans ce deuxième cas, le processus d'indemnisation se verrait largement simplifié.