Les cépages résistants sont peut-être l'une des solutions pour se détacher des pesticides. Problème: leur utilisation est extrêment contrôlée. Seuls 4 cépages ont été retenus sur les 25 dossiers déposés selon le président des 20.000 viticulteurs du Pays d'Oc. Il a écrit au ministre de l'Agriculture.
Les cépages résistants s'invitent une nouvelle fois dans le débat sur l'utilisation des pesticides.
Le Foll interpellé par les viticulteurs du Pays d'Oc
Jacques Gravegeal, le président des viticulteurs du Pays d'Oc, qui regroupe 20.000 personnes, a décidé d'attirer l'attention du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll à travers une lettre ouverte. Selon lui, sur 25 cépages résistants proposés au classement français permettant leur mise en culture, seulement 4 auraient reçu un avis favorable.
Un reportage de Laurent Beaumel et Benoit De Tugny
Les cépages résistants sont peut-être l'une des solutions pour se détacher des pesticides. Problème : leur utilisation est extrêment contrôlée. Seuls 4 cépages ont été retenus sur les 25 dossiers déposés selon le président des viticulteurs du Pays d'Oc, qui a écrit au ministre de l'agriculture.
•
©F3 LR
Se détacher des pesticides
Jacques Gravegeal milite pour l'emploi de ces cépages qui limiteraient considérablement celui de pesticides dangereux pour les viticulteurs et les populations.
C'est pourquoi le président des viticulteurs du Pays d'Oc a décidé d'interpeller le ministre de l'Agriculture pour lui dire qu'il faut aller plus loin et plus vite sur l'exploitation des cépages résistants.