La SNCF et la Région ont signé ce lundi la convention qui les lie entre 2018 et 2025 pour l'exploitation des Trains Express Régionaux en Occitanie. Petite revue des nouveautés.
Le contexte est particulier : alors que les cheminots observaient ce lundi leur seconde série de journées de grève contre le projet de réforme de la SNCF par le gouvernement, le Conseil régional d'Occitanie et la SNCF signaient au même moment leur convention pour les Trains Express Régionaux (TER) pour la période 2018-2025.
Une convention qui garantit donc que dans notre région, les TER resteront dans le giron de l'entreprise publique jusqu'en 2025 alors que l'ouverture à la concurrence sera déjà de mise dans d'autres régions.
Dans la période, le Conseil régional va investir 2,5 milliards d'euros pour assurer le service TER. L'offre de trains régionaux va progresser de 11 % soit 37 000 places supplémentaires par jour sur le réseau.
Côté ponctualité, actuellement, 87 % des TER arrivent à l'heure. L'objectif est de porté ce taux à 92 % en 2025. La Région payant plus cher, les pénalités de retard imposées à la SNCF seront elle aussi plus élevées.
Cette nouvelle offre de places passe notamment par de nouvelles dessertes ou l'aménagement de lignes existantes :
- création d'une liaison directe sans changement entre Toulouse et Perpignan dès fin 2018.
- 12 TER supplémentaires pour augmenter la fréquence quotidienne entre Lunel et Sète dès fin 2019
- augmentation du nombre de TER sur Toulouse/Montauban et Agen/Cahors/Brive dès fin 2019
- 20 TER supplémentaires par jour sur l'axe Toulouse/Tarbes/Pau d'ici fin 2019
- ajustement des lignes TER Toulouse-Auch et Toulouse/Latour de Carol pour mettre plus de trains en heures de pointe et moins en heures creuses.
Actuellement, le trafic TER en Occitanie c'est plus de 500 trains par jour. 66 000 voyageurs empruntent quotidiennement les TER de la région.
