Déjouant les pronostics, Hugues Kenfack a été élu ce mardi 24 novembre nouveau président de l'université Toulouse 1 Capitole, spécialisée en droit, économie et gestion.
Depuis ce matin du mardi 24 novembre, Hugues Kenfack est officiellement le nouveau président de l'université Toulouse 1 Capitole. Il prend ainsi la tête d'une des trois facultés de la ville spécialisée en droit, gestion, et économie. Il entrera en fonction à compter du 1er décembre.
[?Annonce - Nouveau Président #UTCapitole]
— UT1 Capitole (@UT1Capitole) November 24, 2020
M. Hugues Kenfack @hugueskenfack est élu à la présidence de l'Université Toulouse Capitole.
Le nouveau président de l’université prendra ses fonctions le 1er décembre 2020.
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Opposé à la présidente sortante Corinne Mascala, élue en 2016 et qui briguait un deuxième mandat, cet agrégé de droit et maître de conférences a déjoué les pronostics en devançant son adversaire de quelques voix en un seul tour (32 votants, 17 pour H.Kenfack, 14 pour C.Mascala, 1 vote blanc ou nul).
Une université fondée en 1229
Professeur à l'université de Toulouse depuis 2004, Hugues Kenfack prend donc la tête d'une institution historique de la ville, la deuxième université la plus ancienne en France après celle de Paris (elle fêtera dans neuf ans son 800 ème anniversaire).Dans son projet d'intention porté par la liste gagnante "Respect de l'humain et qualité de l'université", le nouvel élu a détaillé les projets qu'il entend mener durant sa présidence. Parmi eux, le retour de l'université de Toulouse dans la liste des "Universités d'excellence" (IDEX) dont elle a été récemment écartée.
Dans son projet, le professeur de droit entend accompagner de manière plus soutenue les chercheurs ou enseignants-chercheurs de l'université dans des projets nationaux, européens et internationaux. Il souhaite également développer des passerelles entre les trois secteurs clés de l'université (Droit/Economie/Gestion) en encourageant la recherche commune entre ces disciplines, et en multipliant les formations et les diplômes communs pour les étudiants.Nous sommes exclus de la liste des universités de recherche françaises. Cette véritable rétrogradation n’est pas logique au regard de ce que constitue la force du site toulousain, et spécialement notre université.