Elections régionales : Louis Aliot échoue à "transformer l'essai"

Il voulait "transformer l'essai" au second tour des élections régionales. Le candidat du Front National Louis Aliot a perdu son pari en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Il arrive derrière la socialiste Carole Delga. Une défaite qu'il minimise, au vu des scores enregistrés.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Selon les estimations, il arrive loin derrière la socialiste Carole Delga créditée de 44,8 à 45,5%. Avec ses 33 à 33,2%, le candidat du Front National a lourdement perdu son pari en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Mais Louis Aliot minimise sa défaite au second tour des régionales. Il insiste sur le fait que son parti a "des bastions désormais" dans la région et notamment en Midi-Pyrénées.

"Nous avons des bastions désormais, et des terres de mission notamment en Midi-Pyrénées, et ce sera toute la stratégie de notre mouvement pour implanter durablement des profils politiques qui correspondent aux aspirations locales", a affirmé le vice-président du FN. "Si nous avions deux régions séparées, nous aurions remporté le Languedoc-Roussillon ce soir, donc le PS ne tient que par Midi-Pyrénées et par cette alliance contre nature avec les écolos et le Front de gauche", a-t-il ajouté, se félicitant d'une "progression très importante en nombre de voix" de son parti entre les deux tours.
Citant des "départements difficiles" comme le Lot, l'Aveyron et les Hautes-Pyrénées, Louis Aliot a souligné un apport de "plus de 6.000 voix entre les deux tours, ce qui tend à montrer que la mobilisation du deuxième tour, qui a été très importante, a aussi profité au FN".
Devant ses soutiens rassemblés à Toulouse, la tête de liste du FN a également mis en avant la représentativité de son parti dans la future assemblée : "nous aurons à l'assemblée régionale le groupe le plus nombreux d'élus régionaux puisque mes adversaires politiques de gauche sont sbdivisés en autant d'écoles qu'ils avaient de chapelles dans cette élection régionale car madame Delga avec 8 formations politiques qui la soutenaient dans cette élection". 
 

Le FN a échoué face à l'union de la gauche mais il arrive en tête en Languedoc-Roussillon

Selon Emmanuel Négrier, politologue chercheur au CNRS de Montpellier, le FN a certes échoué face à la gauche unie autour de Carole Delga et grâce à une mobilisation électorale très importante mais "les rapports de force ont considérablement bougé, au point de donner au FN une position de tête dans l'ancienne région Languedoc-Roussillon avec des pointes départementales désormais impressionnantes : 44% des voix en Pyrénées Orientales, près de 45% dans le Gard, près de 40% dans l’Aude et dans l’Hérault". Pour le politologue, à l'échelle communale, "le FN conquiert des positions de leadership, d’élection en élection, et dépasse 50% à Valras-Plage, Beaucaire, Saint-Laurent de la Salanque. Il aborde certaines communes avec la quasi-majorité, même dans des communes où la droite «républicaine » restait dominante, comme Saint-Hilaire de Brethmas, dans la périphérie d’Alès (Gard)". 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information