Les négociations ont commencé entre les partenaires sociaux des Conseils régionaux du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. Objectif : définir un statut commun pour les fonctionnaires de la future Grande Région. Pas si simple. Explications.
Ecarts de primes, mobilité : autant de disparités, parmi d'autres, qui séparent aujourd'hui les fonctionnaires des Conseils régionaux du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées. Et autant de réalités différentes entre Montpellier et Toulouse, qu'il faut harmoniser avant l'instauration de la Grande Région, après les élections de décembre prochain. Les négociations ont donc commencé entre les partenaires sociaux, comme la loi les y oblige.
Quels services publics sur quels territoires ?
Une intersyndicale a été créée. Elle a déjà constaté bon nombre de différences et c'est là tout l'enjeu des discussions. Car du statut des fonctionnaires dépendra demain la qualité du service public de la Grande Région. Certains, par exemple, savent déjà où ils seront affectés. Mais d'autres ne connaîtront leur destination qu'après le scrutin de décembre.
Quid des personnels de l'Hôtel de Région ?
L'incertitude plane notamment sur les 900 personnes qui travaillent aujourd'hui au siège du Conseil régional du Languedoc-Roussillon, sur les rives du Lez, à Montpellier. Si leurs directions s'en vont à Toulouse, devront-ils suivre ? C'est l'une des nombreuses questions auxquelles devront répondre les partenaires sociaux. C'est ce que nous expliquent nos journalistes Stéphane Ratinaud et Nicolas Chatail.