La Préfecture du Gard a décidé de maintenir les fêtes votives d'Aigues-Mortes du week-end prochain. Et ce malgré les deux accidents (une femme morte percutée par un taureau et une voiture de fête qui a fait une embardée avec une vingtaine de passagers). Mais la sécurité sera renforcée.
Suite aux dramatiques accidents survenus ce week-end lors de la fête votive d’Aigues-Mortes, une réunion d’urgence, présidée par Pierre Maumejean, maire d’Aigues-Mortes, était organisée en fin d'après-midi avec la municipalité (élus et police municipale), la gendarmerie nationale, le médecin urgentiste chargé du dispositif des secours médicaux et les services de la préfecture.
Thierry Dousset, directeur de cabinet de la Préfecture du Gard: "les voitures de fêtes sont interdites."
Interdiction des voitures de fêtes
Décision principale : les fêtes sont maintenues le week-end prochain. Mais la circulation des voitures de fêtes est interdite. "Il faut que ça cesse. Il ne faut plus que ces voitures circulent," insiste Thierry Dousset, directeur de cabinet du Préfet du Gard. L'heure de fermeture de bars et des bodegas est avancé d'une heure (une heure pour les bars et 2 heures pour les bodegas).
Pierre Mauméjan, maire d’Aigues-Mortes
Ce dimanche aux alentours de 17h50, rue de la République à Aigues-Mortes, une voiture de fête s'est retournée avec 20 personnes à son bord en pleine fête votive. Il s’agit d’un accident qui a fait 13 blessés. Ce lundi soir, sept sont encore hospitalisés et deux sont grièvement blessées. L'état de l'un d'entre eux a empiré dans la journée, et est jugé inquiétant par les médecins.
Gardes à vue prolongées
La conductrice du véhicule était ivre et sous l'emprise de stupéfiants. Elle était depuis ce matin en garde à vue tout comme son ami le propriétaire du véhicule. Une garde à vue prolongée en début d'après-midi par le parquet contre les deux jeunes gens poursuivis pour blessures involontaires par conducteur avec deux circonstances aggravantes "sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants", ajoute Patrick Bottero, vice-procureur à Nîmes.
Le couple sera fixé sur son sort demain en début d'après-midi. La conductrice risque jusqu'à sept ans d'emprisonnement.