Samedi matin, des chasseurs ont découvert un corps pendu à un arbre, à Clarensac, près de Nîmes. Ce mardi après-midi, le procureur de la République, Eric Maurel, a indiqué qu'il s'agissait bien du jeune Antoine Zoia, disparu le 1er mars 2016.
Agression exclue
"L'autopsie nous permet d'exclure tout acte d'agression," indique le procureur de la République. Le relevé d'empreinte dentaire a confirmé qu'il s'agissait bien du corps du jeune Antoine Zoia. Ses parents avaient déjà reconnus les objets retrouvés près du corps. "L'endroit où le corps a été retrouvé est très difficile d'accès. Les gendarmes ont dû utiliser des cordages pour approcher. La zone est très pentue et il a vraiment fallu rentrer dans la végétation pour y arriver et terminer sur une quasi falaise. Le chemin le plus proche est à 100 mètres."
La zone où a été retrouvée le corps avait été ratissée à plusieurs reprises. "Il est possible que les recherches soient passées à une dizaine de mètres du corps. Il faut vraiment arriver au pied de l'arbre pour voir quelque chose.".
Le chemin le plus proche est à 100 mètres
Le chasseur qui a trouvé le corps a d'abord trouvé fortuitement les chaussures, "puis le bas du corps qui était à distance du reste du corps à l'état de quasi-squelette, pendu à un arbre."
Il nous est interdit de parler des causes de la mort puisqu'il s'agit d'un mineur
Les militaires ont retrouvé son sac d'école, un couteau très spécifique offert par son père et quelques petits objets. "Il nous est interdit de parler des causes de la mort puisqu'il s'agit d'un mineur mais nous n'avons retrouvé aucun message," a précisé Eric Maurel. "Nous reviendrons vers les parents d'Antoine Zoia. mais pour l'instant, par respect pour eux, nous repoussons ces investigations."
Aucun mot
Des éléments complémentaires et des investigations médico-légales devront déterminer depuis quand le corps était à cet endroit. "Aujourd'hui, ce serait de la pure spéculation," précise Patrick Bottero, vice-procureur. "La dégradation du corps dépend des températures et des précipitations."
Samedi matin, des chasseurs ont découvert un corps pendu à un arbre dont "l'état révèle une présence ancienne" au nord de Clarensac, près de Nîmes, dans le Gard. "Certains objets trouvés sur les lieux ont été reconnus comme ayant appartenu à Antoine Zoia," indiquait dès ce week-end le procureur de la République.
Depuis dimanche, le village retenait son souffle avant de savoir si oui ou non, la dépouille était celle de l'adolescent disparu.
Le jeune Antoine, âgé à l'époque de 16 ans, était porté disparu depuis le 1er mars 2016. Il avait quitté son domicile familial en précisant "Je reviens", puis était passé acheter un briquet au centre du village alors qu'il ne fumait pas. Depuis, aucun signe de vie. Le jeune homme avait disparu, sans papiers, ni téléphone, ni argent en poche.Je reviens
Une autopsie et une expertise ADN avaient été ordonnées par le procureur de Nîmes en urgence.