Disparition de Sihem : la procureure de Nîmes relance un appel à témoins, les gardes à vue prolongées, hélicoptères et chiens pisteurs mobilisés

La garde à vue des deux personnes interpellées dans le cadre de l'enquête sur la disparition de la jeune Sihem a été prolongée jusqu'à demain. Le parquet de Nîmes, qui a communiqué ce mercredi après-midi, lance un nouvel à témoins.

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Au lendemain de l'interpellation de deux personnes dans le cadre de la disparition de la jeune Sihem, dans le Gard, la procureure de Nîmes a fait un point sur l'enquête ce mercredi 1er février. La garde à vue des deux personnes interpellées hier va se poursuivre jusqu'à demain.

Dans un communiqué adressé aux rédactions ce mercredi en fin d'après-midi, la procureure de Nîmes a annoncé la prolongation de la garde à vue de la cousine de Sihem et de son ex-compagnon.

Les gardes à vue ont fait l’objet d’une prolongation et s’achèveront jeudi 2 février 2023 au terme des 48 heures légales.

Cécile Gensac, procureure de Nîmes, dans un communiqué.

"L’ouverture d’une information judiciaire est envisagée jeudi après 12h00 dernier délai. Les investigations se poursuivront alors sous le contrôle et la direction d’un magistrat instructeur", poursuit Cécile Gensac.

Depuis hier après-midi, deux personnes sont en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie d'Alès. Il s'agit d'une cousine de Sihem et de son ex-compagnon, Mahfoud H. Ce dernier, décrit comme proche de la jeune fille disparue, n'est pas un inconnu pour la justice. Déjà condamné pour des braquages dans la région d'Alès, il devait comparaître ce mercredi 1er février pour la séquestration d'un couple de commerçants.

Dans son communiqué, la procureure de Nîmes rappelle que "la priorité reste à ce jour la recherche de la personne disparue". Elle rappelle que d'importants moyens sont engagés : hélicoptères, chiens pisteurs. Plusieurs perquisitions ont également été menées et une "unité de surveillance spécialisée en provenance de Montpellier a également été mobilisée".

Enfin, Cécile Gensac relance un appel à "toute personne détenant des informations même minimes permettant de retrouver Sihem". Elle invite ces personnes à "prendre attache avec la gendarmerie". La magistrate rappelle également, à l'intention d'éventuels ravisseurs, qu'une "libération avant le 7° jour accompli, soit avant cette nuit 0h00 est susceptible de disqualifier les faits criminels de séquestration en faits de nature délictuelle moins sévèrement punis".

Ce mercredi matin, les proches de Sihem ont manifesté devant le palais de justice de Nîmes pour "réclamer justice". "Rendez-nous Sihem" pouvait-on notamment lire sur les pancartes brandies par les manifestants.

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