Ne pas refaire pas la même erreur qu'à Montpellier ! France Nature Environnement LR tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme contre la future gare TGV de Nîmes-Manduel. Les écologistes ont attaqué ce projet l'hiver dernier devant le tribunal administratif pour l'empêcher de sortir de terre.
Dès sa mise en service début juillet, la gare Montpellier Sud de France a essuyé un feu roulant de critiques : manque de connections avec le centre ville,notamment pas de tram, absence totale de personnel SNCF, gabegie financière, fiasco économique...
Une levée de boucliers, avec, au premier rang, la fédération locale France Nature Environnement qui, dès 2014, dénonçait "les mensonges sur lesquels reposait ce projet inutile et imposé".
Aujourd’hui, l'association écologiste persiste et signe en annonçant un nouveau fiasco à 50 kilomètres à l’est : celui de la gare nouvelle de Nîmes-Manduel.
La gare de Nîmes-Manduel est une répétition quasi à l’identique de ce qui a généré le fiasco de Montpellier, avec des enjeux environnementaux plus importants et un dossier encore plus indigent, car bouclé dans une précipitation volontaire" affirme Simon Popy, président de FNE LR.
C’est pourquoi l'association a saisi le juge administratif en novembre 2017 pour tenter de stopper la construction de cette gare TGV, qui selon elle, va encore dégrader le service aux usagers tout en portant gravement atteinte à l’environnement.
Cheval de Troie du béton
Les travaux ont commencé en juin dernier, dans les champs entre Manduel et Redessan, à 10 km de Nîmes. Cette nouvelle structure devrait accueillir ses premiers voyageurs en décembre 2019.
Sensée renforcer l’économie du territoire gardois, elle est considérée comme "un cheval de Troie" pour l’urbanisation dans une zone rurale qui selon FNE LR présente une biodiversité remarquable et désormais menacée.