Journaliste agressé à Nîmes : deux jeunes de 16 et 17 ans mis en examen et placés en détention provisoire

Après l'agression d'un journaliste de M6 mardi 6 juin et après 48 heures d'enquête, deux mineurs âgés de 16 et 17 ans, habitant le quartier Pissevin, ont été mis en examen pour violences volontaires en réunion. Ils ont été tous les deux placés en détention provisoire

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'enquête est allée très vite. 48 heures seulement après l'agression d'un journaliste de M6 à Pissevin à Nîmes, deux mineurs âgés de 16 et 17 ans et domiciliés dans le quartier, ont été présentés ce jeudi 8 juin 2023 à un juge d’instruction, indique Cécile Gensac, procureure de la République à Nîmes, dans un commmuniqué. 

Ils ont été mis en examen "des chefs de violences volontaires en réunion", explique la procureure qui précise que l'un d'eux a reconnu sa participation aux faits. Les deux adolescents ont été placés en détention provisoire.

Un troisième individiu, placé en garde à vue, a finalement été mis hors de cause.

"Efficacité et réactivité"

Cécile Gensac a tenu à souligner "la particulière efficacité et réactivité des services de police de voie publique ayant également concouru, aux côtés des enquêteurs des services d’enquête, à l’identification fine des mis en cause et à leur interpellation."

Elle ajoute que les investigations vont se poursuivre "afin d’affiner le contexte et les modalités de commission des faits."

Frappé "debout et au sol"

A peine arrivé mardi matin à Pissevin, un journaliste de la châine de télévision M6 basé à Montpellier avait été frappé "debout et au sol" par des inconnus, sa camaéra. Il réalisait un reportage dans le quartier réputé sensible, près de la médiathèque Marc-Bernard, équipement public que la mairie de Nîmes a décidé de fermer en raison de la présence permanente de trafiquants de stupéfiants.

En patrouille dans le secteur, la police est intervenue et a pris en charge le journaliste reporter d'images. Il a été hospitalisé et sa caméra a été cassée par les assaillants.

Renforts de police

Près de 50 policiers supplémentaires sont arrivés à Nîmes mecredi "afin de garantir la paix publique" selon les propres termes de Gérald Darmanin. Ils sont affectés aux quartiers sensibles Pissevin et Valdegour qui totalisent 16.000 habitants après les agressions et les violences des derniers jours.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité