En début de soirée, 2 novembre, un homme a tenté de pénétrer de force dans la cathédrale de Nîmes. Repoussé par les militaires du dispositif Sentinelle, il s’est mis à prier sur le parvis en criant « Allah Akbar » à plusieurs reprises.
Vers 19h35, un homme a essayé de pénétrer de force (mais sans violence) dans la cathédrale de Nîmes. Repoussé par les militaires du dispositif Sentinelle, il s’est mis à prier sur le parvis en criant « Allah Akbar » à plusieurs reprises.
Garde à vue pour apologie du terrorisme
"En état d'ivresse, il était porteur uniquement d’une attestation dérogatoire rédigée à un nom fantaisiste et d’un briquet. Il n'avait pas d'arme. De nationalité étrangère, l'homme est connu pour de petits délits", explique Éric Maurel Procureur de la République à Nîmes.Une patrouille de police a procédé à son interpellation. Le parquet a ordonné son placement en garde à vue pour apologie du terrorisme, fourniture d’identité imaginaire et infraction à la législation sur les étrangers. "Qui est-il ? Pourquoi était-il là ? Nous ne savons pour l'instant rien de ses motivations," précise le procureur de la République.Qui est-il ? Pourquoi était-il là ? Nous ne savons pour l'instant rien de ses motivations
Mardi 3 novembre, l'homme a été remis en liberté. "Aucune infraction n'était juridiquement constituée et par voie de conséquence aucune poursuite ne pouvait être engagée".
La sécurité des lieux de cultes a été renforcéé depuis vendredi 29 octobre et l'attaque au couteau qui a fait trois morts au sein de la basilique Notre-Dame de Nice.