Grippe aviaire : un nouveau cas de virus H5N1 détecté sur un cygne retrouvé mort en Camargue

Le volatile a été découvert fin janvier sur la commune de Saint-Gilles, en Camargue gardoise, par un agent de l’office français de la biodiversité. Après analyses, le cygne a été testé positif au virus de l’influenza aviaire H5N1. C'est le 4e cas confirmé depuis novembre 2022 dans le Gard.

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Ce nouveau cas de grippe aviaire sauvage en Camargue a conduit la préfecture du Gard à prendre un arrêté visant à définir une nouvelle zone de contrôle temporaire (ZCT) sur la partie sud du département.

Cette nouvelle ZCT concerne 28 communes :
Aigues-Mortes, Aigues-vives, Aimargues, Aubord, Beaucaire, Beauvoisin, Bellegarde, Bernis, Boissières, Bouillargues, Caissargues, Calvisson, Codognan, Fourques, Gallargues-le-Montueux, Garons, Générac, Le Cailar, Manduel, Milhaud, Mus, Nîmes, Saint-Gilles, Saint-Laurent-d’Aigouze, Uchaud, Vauvert, Vergèze et Vestric-et-Candiac.

La zone pourra être levée a minima au bout de 21 jours, si aucun nouveau cas d’influenza aviaire n’est identifié dans la population d’oiseaux sauvages et si la situation épidémiologique des élevages le permet. (Voir les mesures applicables dans la ZCT en fin d'article).

3 cas en novembre 2022

Le dernier cas a été recensé le 29 novembre sur la commune du Cailar. Il s'agissait également d'un cygne mort.

Le 17 novembre, c'était le cadavre d'un flamant rose infecté par le virus H5N1 qui était découvert à proximité de l’étang du Scamandre, près de Vauvert.

Début novembre, un premier foyer du virus était apparu dans une basse-cour de Fourques. Des poules, canards et oies avaient alors été abattus et des procédures de nettoyage et de désinfection mises en place.

Appel à la vigilance sanitaire

Il est demandé aux professionnels, aux détenteurs d'oiseaux, aux vétérinaires et aux promeneurs qui évoluent dans la ZCT de ne pas s’approcher des oiseaux sauvages, ni de les manipuler, pour éviter tout risque de contamination et de diffusion du virus.

En cas de découverte d’un oiseau sauvage mort, il faut prévenir la mairie du lieu concerné qui prendra contact avec l’office français de la biodiversité, sans toucher le volatil. 

La préfecture du Gard en profite pour rappeler les mesures sanitaires et de biosécurité en vigueur dans les zones de contrôle temporaire.

  • Tout détenteur de volailles et d’oiseaux captifs doit se déclarer, pour les particuliers auprès des mairies et pour les professionnels auprès de la DDPP 30
  • Toutes les volailles et oiseaux captifs sont maintenus en permanence à l’intérieur de bâtiments ou sous filet, éventuellement sur parcours réduits sans mare et l’alimentation et l’abreuvement doivent se faire à l’intérieur des bâtiments ou suffisamment protégés afin de ne pas attirer les oiseaux sauvages
  • Les mouvements de personnes, d’animaux domestiques, de véhicules au sein des exploitations (commerciales ou non) doivent être limités au strict nécessaire et respecter des mesures de biosécurité renforcée
  • Le transport et l’introduction dans le milieu naturel de gibier à plumes ou d’appelants sont restreints
  • Une surveillance accrue de l’avifaune est réalisée.

Pour plus d'informations, il faut contacter la DDPP, Direction départementale de la protection des populations du Gard à l'adresse dédiée à l’influenza aviaire pour les questions sur les élevages et les basses-cours : iahp-ddpp@gard.gouv.fr ou à ddpp@gard.gouv.fr pour les questions générales.

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