La Cour d'appel d'Agen a relaxé, jeudi 28 septembre 2023, un ancien professeur d'histoire-géographie du collège Carnot d'Auch (Gers), condamné en première instance pour agressions sexuelles sur mineurs a été relaxé, jeudi 28 septembre 2023 par
"La Cour d'appel a su démêler le vrai de tout le faux. Ce dossier est vide depuis le début", justifie simplement Me Eric Mathias, pour expliquer cet incroyable revirement de la justice. Son client, un ancien professeur d'histoire-géographie, au collège Carnot à Auch (Gers) vient d'être relaxé par la Cour d'appel d'Agen, jeudi 28 septembre 2023. Plus de quatre ans après sa mise en examen pour agressions sexuelles sur mineur de 15 ans.
En juin 2022, l'enseignant avait fait immédiatement appel de sa condamnation en première instance. Le tribunal correctionnel d'Auch l'avait condamné à deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis, le reconnaissant coupable d'agression sexuelle sur plusieurs de ses élèves.
En février 2019, 14 collégiennes reprochent à leur enseignant une attitude inappropriée qui s'apparenterait à des attouchements à caractère sexuel. Elles dénoncent.des caresses sur le bras, dans les cheveux, des prises par la taille, mais aussi des caresses sur la poitrine. Ces déclarations aboutissent à la mise en examen du professeur et à sa mise à l'écart de l'établissement le temps de l'enquête.
"Rien qui ne s'apparentait à ce que l'on a cru devoir en dire"
C'est un prof à l'ancienne qui côtoie ses élèves, qui implique de les solliciter par la parole, de les encourager par quelques mimiques, des tapotements de main lorsqu'il veut les encourager mais rien qui ne s'apparentait à ce que l'on a cru devoir en dire", assure son conseil, pour qui les signaux liés à ces fausses accusations étaient nombreux. L'une des principales accusatrices aurait même avoué devant le juge d'instruction "sa volonté de nuire" au professeur, de le "dézinguer".
"Mais quand la mécanique s'est emballée, la vague a tout emporté, son métier qu'il exerçait depuis 40 ans, sa famille. Mon client est reconnaissant de la décision de la Cour d'appel, mais il est anéanti après quatre ans et demi de calvaire judiciaire", conclut Me Eric Mathias. Contactés, les avocats des parties civiles dans ce dossier n'ont pas répondu à nos sollicitations.