Silence total. Ville désertée. Le 17 mars 2020, les Français découvrent le confinement pour faire face à la pandémie de coronavirus. Quatre ans ont passé. Et les souvenirs de cette période inédite assez contrastés.
Une ville plongée dans le silence. Des rues désertes et des commerces fermés. Le 17 mars 2020, la France découvre le confinement imposé par la crise Covid. À Toulouse, plus personne n'arpente la place du Capitole ou ne profite d'une pause en terrasse. Quatre ans ont passé, mais les souvenirs de cette période inédite sont toujours bien présents. Témoignages de Toulousains.
"C'était le silence, personne dans la rue... La ville était déserte. C'était assez anxiogène, se souvient une retraitée. Et puis, il y avait la crainte d'attraper cette saloperie."
Confinement différemment apprécié
À la faveur du confinement, des familles vont se recomposer. Pour la plus grande joie de parents. Une maman raconte "une période très joyeuse". Ses deux filles habitent l'étranger, mais elles vont vivre ensemble le confinement. "C'était une joie de retrouver mes filles et d'être réunies dans mon appartement".
Sa fille n'a pas tout à fait vécu de la même manière cette cohabitation familiale. "C'était un peu difficile, on se retrouve à trois dans un petit appartement. Les histoires et problèmes de famille ressortent", nous confie-t-elle tout en gardant le sourire.
"Vivre chacun de son côté, ça ne marche pas"
Du jour au lendemain, le confinement rime avec l'absence de vie sociale. Les enfants ne vont plus à l'école, ne voient plus leurs copains. Les adultes doivent faire une croix sur les sorties entre amis.
On s'est rendu compte à quel point on avait besoin des uns des autres. Et que vivre chacun de son côté, en fait, ça ne marchait pas.
Une habitante de Toulouse
L'envie de retrouver "tout ce qui faisait qu'on était heureux, tous ces partages" est plus forte que tout pour cette Toulousaine.
L'isolement est mal vécu. Et pour beaucoup, il y a un avant et un après confinement. Et désormais, une autre philosophie de vie.
Se dire qu'on n'est pas éternel et qu'il faut aussi profiter des bons moments, des vraies valeurs. Notamment celle de la famille.
Ce premier confinement aura duré un mois et vingt-cinq jours. Deux autres suivront lors de cette pandémie du coronavirus.