Entre 4 000 et 8 000 personnes selon les sources ont défilé à Toulouse, samedi 26 mai, contre la politique gouvernementale. Plus tôt ce matin, une dizaine de rassemblements avait déjà eu lieu, comme à Albi, Montauban, Pamiers ou encore Cahors.
Des associations, des partis politique, des syndicats : au total, ce sont 25 organisations qui appelaient à former une "marée humaine"...
Le jour choisi, un samedi, l'a été pour permettre à certains opposants de ne pas faire grève. Le mot d'ordre est simple : dire non à la politique de réformes et d'austérité d'Emmanuel Macron.
Les sujets de crispation ne manquent pas : ParcourSup, la réforme de la SNCF, le gel des points d'indice des fonctionnaires, la crise universitaire... Autant de thèmes qui peuvent mobiliser toutes les générations. Lesquelles ont défilé sous des bêlements de prétendus moutons, autour d'une pieuvre géante à l'effigie d'Emmanuel Macron, brandissant une étiquette de "fainéant", "cynique", "cheminot, "artiste", "précaire", "soignant" ou "retraité".
A Toulouse, entre 4 000 et 8 000 manifestants (selon les sources)se sont rassemblés place Jeanne d'Arc, vers 14 heures, avant de prendreles boulevards. Plus tôt dans la journée, des rassemblements avaient déjà eu lieu dans des villes moyennes de la région comme à Auch, Pamiers, Montauban, Cahors et Albi où 500 personnes ont manifesté.
Voir le reportage de Julie Valin et Thierry Villéger, de France 3 Occitanie :
