"L'A350 se comporte extrêmement bien en vol", a déclaré l'un des pilotes. Les salariées d'Airbus et des filiales ont quitté leurs postes de travail aujourd'hui pour vivre avec intensité et émotion cet événement, fruit d'heures et de journées de travail. "Congratulations" a été largement prononcé.
Coup d'envoi réussi pour le biréacteur à l'allure élancée. Depuis cinq ans, les équipes d'Airbus travaillent sur ce programme. Sifflets de joie et applaudissements des milliers de salariés du fleuron de l'aéronautique française et européenne se sont succédés au décollage comme à l'atterrissage de l'A350Xwb à Toulouse. Tous ceux, du plus petit maillon de la chaîne d'assemblage à l'équipe de direction, ont travaillé dur sur ce programme. Le succès du programme A350 "assurera l'avenir de la filière pendant vingt ans", a dit le PDG d'Airbus Fabrice Brégier juste avant le baptême de l'air. L'enjeu économique est majeur face au concurrent Boeing.
Nicolas, salarié #airbus ressent "énormément d'émotion devant un avion si beau et de la fierté surtout"#A350 pic.twitter.com/7S7gDQ4lz3
— Laurence Boffet (@LBoffet) June 14, 2013
Le "code génétique industriel" toulousain
La "final assembly line" compte actuellement 1.000 salariés et devrait atteindre 1.500 personnes à pleine cadence de production. Mais on estime chez Airbus que ce sont 7.000 des 24.000 salariés français de l'avionneur qui travaillent sur le nouveau biréacteur long-courrier. Une partie de ceux-ci sont à Nantes ou Saint-Nazaire, mais la grande majorité est toulousaine comme pour l'ensemble des effectifs français de l'avionneur (20.000 toulousains sur 24.000 français).
Le gros des Airbusiens travaillant sur le programme est dans les bureaux d'études et dans les usines de fabrication dans toute l'Europe. Chez Airbus on évalue le total international travaillant sur l'A350 à 12.000 personnes actuellement et 16.000
à pleine cadence. Un nombre qu'il convient de doubler en ajoutant les partenaires et sous-traitants.
Le PDG d'Airbus Fabrice Brégier déclarait ainsi lors de l'inauguration de l'usine d'assemblage toulousaine en octobre 2012 que l'A350 représentait "35.000 emplois garantis pour 20 à 30 ans pour toute l'Europe".
"Le rêve est devenu réalité" a déclaré Didier Evrard, patron du programme de l'A350 Xwb, après ce premier vol inaugural. "Vous avez assisté aujourd'hui au premier vol de l'avion le plus avancé de l'histoire de l'aéronautique". "Tout ce que nous ferons maintenant est de prolonger le travail d'aujourd'hui"
Visiblement très émus, Didier Evrard et Fabrice Bregier tombent dans les bras l'un de l'autre pour une longue accolade #A350
— Laurence Boffet (@LBoffet) June 14, 2013
#A350 posé sous les vivats. "yes we did it !!!!" crie une salariée d' #airbus
— Laurence Boffet (@LBoffet) June 14, 2013
MISSION ACCOMPLIE L'A350 VOL!!!! Après un long travail en équipe!!! Sa fait plaisir!!! #goog #airbus #A350
— PILOU DeeJay (@Pilou_deejay) June 14, 2013