Des solutions pour ne pas licencier
Les leviers qui permettraient de ne pas recourir à des licenciements secs sont sur la table des négociations.Tout d'abord, l'activité partielle de longue durée . Selon Julien Klotz, délégué syndical CFDT à Toulouse, en réduisant les effectifs elle permetttrait "d'absorber les 25% de pertes d'activités". Les discussions sur le sujet devraient se terminer à la fin du mois d'octobre.
D'autre part, un reclassement des salariés auprès d'autres entités du groupe moins affaiblies a déjà débuté. Depuis juin, une centaine de personnes est concernée. L'objectif serait d'atteindre les 250 employés détachés d'ici la fin de l'année. À Toulouse une partie du pôle ingéniérie a par exemple pu prêter main forte à la filiale Alena Space. Une option avantageuse pour Julien Klotz car "les salariés continuent de travailler sur leur site d'origine et gardent le même contrat de travail."
Les autres solutions négociées porteront sur des dispositifs de pré-retraites, de mobilités internes ou d'aides à la création d'entreprise.
Si Julien Klotz salue la bonne volonté de la direction, des questions restent tout de même sans réponse, notamment sur les objectifs exacts de l'entreprise.
Les employés toulousains et les autres devraient y voir plus clair au terme des négociations prévu pour la fin du mois de novembre.À Toulouse, on est réconfortés par les engagements de la direction mais on s''interroge. Combien de postes vont-être supprimés ? Quelles mesures vont nous concerner ?