L'Etat maintiendra sa participation de 10,01 % au capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. C'est la promesse faite, à l'issue d'une réunion cet après-midi, par le ministre de l'Economie aux élus d'Occitanie.
C'est le soulagement.
Depuis l’annonce par le géant chinois Casil Europe de la revente de ses parts (49,99%), les élus locaux attendaient des garanties de l'Etat.
L'Etat maintien sa participation
Au cours d'une réunion, cet après-midi au ministère de l'économie, Bruno Le Maire a rappelé le rôle stratégique de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, à la fois pour le développement du territoire et la compétitivité de ses entreprises, en particulier pour la filière aéronautique. Le ministre s’est engagé à ce que l’État maintienne sa participation de 10,01 % au capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. C'est ce que souhaitait la délégation composée de :
- Françoise Laborde, sénatrice de la Haute-Garonne
- Jean-Luc Lagleize, député de la Haute-Garonne
- Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse-Métropole
- Carole Delga, présidente de la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée
- Georges Méric, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne
- Philippe Robardey, président de la CCI de Toulouse
Le ministre s’est également engagé à réunir à nouveau les acteurs locaux d’ici l’été pour aborder la question de la gouvernance de l’aéroport.
Décision sur le "séquestre judiciaire" vendredi
Le tribunal de commerce de Paris a mis en délibéré au 22 mars prochain sa décision sur un "séquestre judiciaire". Cette mesure porte sur des actions détenues au sein de l'aéroport de Toulouse-Blagnac par la société chinoise Casil, qui cherche à se désengager.