Le comité de suivi pour les travaux de l'A69, qui doit relier Castres (Tarn) à Toulouse (Haute-Garonne), avait lieu ce 18 décembre à la préfecture d'Occitanie. Si le concessionnaire a indiqué que les délais seraient "respectés", les associations conviées ont quitté la réunion en raison de l'absence de deux autres organisations.
Ce lundi 18 décembre avait lieu au sein de la préfecture de Haute-garonne, à Toulouse, la deuxième réunion du comité de suivi des engagements de l'état pour le projet de l'A69 qui doit relier Castres, dans le Tarn, à Veirfeil, en Haute-Garonne.
Les travaux du projet ont commencé en mars 2023. L'ouverture de cet axe est quant à elle prévue en 2025.
Cette instance réunit chaque année "des élus des territoires concernés, des administrations intervenant sur le projet, des représentants socio-économiques et d’associations, notamment de protection de l’environnement", indique la préfecture dans un communiqué diffusé à l'issue de la réunion.
Des représentants d'association ressortis "quelques minutes plus tard"
Les représentants des différentes associations présentes sont rentrés et ressortis "quelques minutes plus tard", décrit Olivier Chollet, membre du Groupement national de surveillance des arbres. En cause, le refus de la participation de deux associations au comité de suivi : le GNSA et Attac Tarn.
“Nous avons répondu favorablement à l’invitation, comme toutes les associations, dans les délais. N’ayant pas de réponse, vendredi, nous avons relancé. On a reçu une réponse, un mail de la préfecture indiquant que le GNSA n’était pas invité, en rapport avec la manifestation contre le béton de samedi 9 décembre", explique Olivier Chollet, membre du GNSA, à notre journaliste Stéphanie Bousquet.
La mobilisation, qui avait réuni entre 800 et 1000 personnes, avait dévié du parcours déposé en préfecture. Les manifestants avaient envahi le site de la future usine d'enrobé à Puylaurens, dans le Tarn. Des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre avaient eu lieu.
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"Atosca [société concessionnaire de l'A69, NDLR] a été mise en demeure [...] mais la société est par contre autorisée autour de la table", ont reproché les représentants des associations dans une vidéo publiée à l'issue de la réunion.
🛣#A69 Le comité de suivi des engagements de l’Etat concernant l’autoroute refuse de recevoir le @GNSA_arbres et @attac_fr Explication 👉 pic.twitter.com/u3vBcxurUA
— GNSA 🌳 Groupe National de Surveillance des Arbres (@GNSA_arbres) December 18, 2023
Des échéances annoncées comme "respectées"
Dans un communiqué, la préfecture de Haute-Garonne indique quant à elle que le concessionnaire "a confirmé que le calendrier et les échéances initialement prévues étaient bien respectées". Elle précise également que Atosca a exposé "à l’ensemble des acteurs et des parties prenantes au projet, les solutions d’évitement, de réduction et de compensation des impacts".
Concernant les mises en demeure, la préfecture confirme que "le concessionnaire en a pris acte et a pris l’engagement de renforcer son système de suivi et de contrôle interne".