Une quinzaine de propositions étaient à l'ordre du jour de l'assemblée générale des "gilets jaunes", ce dimanche. Les participants ont notamment décidé de mener des actions de blocage, le 13 janvier. Et le mouvement persiste dans sa volonté de structuration.
Les "gilets jaunes" du Grand Toulouse se sont réunis en assemblée générale ce dimanche 6 janvier à Sesquières pour organiser la suite du mouvement. Plusieurs pistes ont été envisagées afin de faire perdurer les manifestations et d'organiser la contestation.
Parmi la quinzaine de propositions soumises au vote, il a été décidé (presque) unanimement de mener une action de "blocage général de l'économie", le 13 janvier. Les "gilets jaunes" prévoient notamment d'empêcher le trafic routier des camions au niveau régional et national. Le mode d'action précis n'est pas encore connu.
Les participants à l'assemblée générale vont également interpeller les organisations syndicales afin de mettre en place une "grève générale". Un texte a été préparé et devrait leur être envoyé pour organiser cette action. Reste à savoir si les syndicats répondront à leur appel.
Structuration du mouvement
Les "gilets jaunes" poursuivent leurs efforts pour se structurer. Il a été décidé, ce dimanche, qu'un ou plusieurs représentants du mouvement, à Toulouse, allaient participer à une assemblée générale nationale avec des participants issus de toutes les régions. La date de cette rencontre n'est pas encore fixée.
Toujours dans leur recherche de structuration, une "plateforme participative des gilets jaunes de Toulouse" va être expérimentée. Des sondages y sont postés pour y voir plus clair sur les revendications et les délibérations à mettre à l'ordre du jour.
De cette manière, ceux qui ne participent pas aux assemblées générales disposeraient malgré tout d'un pouvoir de décision. Les "gilets jaunes" devront décider s'ils conservent ce site d'ici deux semaines.
Certains représentants du mouvement ont proposé, par ailleurs, de lancer le hashtag #17h11. L'objectif : l'alimenter avec de petites actions menées tous les jours à 17h11 (comme son nom l'indique) pour "donner une meilleure image du mouvement dans les médias".
Ces dernières semaines, les manifestations à Toulouse ont été émaillées de violences et de dégradations. Lors de la dernière mobilisation, ce samedi 5 janvier, une trentaine de personnes a été interpellée en Midi-Pyrénées et 8 autres blessées à Toulouse.