Invitée de l'émission Quotidien ce mardi 8 novembre 2022, la présidente de la Région Occitanie a évoqué plusieurs sujets régionaux et nationaux. Elle a notamment abordé sa volonté d'investir dans le train, et sa vision de la gauche.
La présidente de la Région Occitanie Carole Delga était l'invitée de l'émission Quotidien hier, mardi 8 novembre 2022. Interrogée pendant une quinzaine de minutes, l'élue de gauche est revenue sur plusieurs sujets à propos du train, de l'éducation, et sa vision de la gauche.
"Augmenter les investissements ferroviaires"
Elle a d'abord rappelé que les régions n'étaient pas forcément les mieux loties au niveau des financements : 40 milliards répartis sur l'ensemble des régions en France, l'équivalent de ce que dépense une région en Allemagne. En prenant l'exemple du train à un euro mis en place en Occitanie, elle invite le gouvernement à "augmenter les investissements ferroviaires, et promouvoir le train à l'échelle européenne". Carole Delga s'est également félicitée de la rentrée des étudiants en Occitanie, "la moins chère de France" selon elle.
"Il faut rassembler"
Elle n'a pas échappé aux questions sur la gauche, particulièrement fracturée depuis des années. Un seul mot d'ordre pour la native de Martres-Tolosane (Haute-Garonne) : "le travail", en certifiant "qu'une large place existe entre la gauche bolivarienne, et le macronisme", notamment dans le rapport aux entreprises, et le projet européen. Elle a insisté sur sa volonté de "rassembler", en "refusant que les gens soient enfermés dans leur condition sociale de naissance".
"Hors de question" d'être la Première ministre d'Emmanuel Macron
Elle a également épinglé la Rassemblement National, martelant que l'extrême-droite "est dangereuse pour notre pays". Par rapport à la NUPES, elle s'est distinguée de Jean-Luc Mélenchon à propos de la police "qui ne tue pas".
Carole Delga a rappelé qu'il était "hors de question" de devenir la Première ministre d'Emmanuel Macron, tout en assumant qu'elle avait travaillé pour l'actuel président lorsqu'il était ministre de l'Économie. À l'époque, elle avait démissionné, "en raison de plusieurs différences de points de vue notamment sur le travail le dimanche".
Relancée à plusieurs reprises sur ses ambitions personnelles, elle a simplement affirmé "vouloir faire entendre sa voix au niveau national". Sans en dire plus, pour le moment.