Les riverains s'en plaignaient depuis de nombreuses années : les nuisances sonores liées au trafic aérien de l'aéroport Toulouse-Blagnac la nuit devraient être limitées dès l'été prochain. La Direction de l'aéroport s'engage à supprimer la programmation des décollages après 23 heures.
Après avoir constaté un nouvel été record en 2023 au niveau des nuisances sonores, le ciel s'éclaircit un peu pour les riverains de l'aéroport Toulouse-Blagnac.
Finis les décollages après 23 heures
Le représentant de la Direction de l’aéroport Toulouse-Blagnac vient d'annoncer que son équipe travaillait sur une programmation pour l’été 2024 et qu'il n'y aurait plus de décollages après 23 heures.
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Si, officiellement, il y a peu de décollages après 23 heures, de nombreux vols low cost modifient leurs horaires et décollent bien après l'heure annoncée.
De nombreux vols de fret, non mentionnés sur les affichages de l'aéroport, décollent également tardivement.
Une des demandes d'associations de riverains
Dans un communiqué, le CCNAAT, collectif contre les nuisances aériennes de l'agglomération toulousaine se félicite de voir une de ses demandes en voie de se concrétiser. Toutefois, le collectif appelle les élus et les citoyens à redoubler de vigilance quant à cette annonce.
Une nouvelle promesse cependant loin d’être suffisante car depuis bientôt quinze ans, la DGAC et Aéroport de Toulouse-Blagnac, promettent la réduction du bruit nocturne à coup de promesses ou mesures qui, le constat est cruel, ont failli.
CCNAAT, collectif contre les nuisances sonores
Ce "couvre-feu" réclamé par le collectif a obtenu le soutien de plusieurs collectivités.
Le conseil départemental, puis Toulouse métropole avaient signifié en novembre 2023 la nécessité de l’arrêt des vols commerciaux la nuit. En décembre dernier, les élus métropolitains ont demandé à la direction de l'aéroport Toulouse-Blagnac "L'interdiction des vols commerciaux de passagers entre minuit et 6 heures du matin".
15 000 personnes impactées
Avec 300 décollages et atterrissages chaque jour à Toulouse-Blagnac, les conditions de vie de certains riverains sont très impactées. Ils seraient 15 000 à souffrir de nuisances sonores qui ont été multipliées par 10 en quelques décennies.