L'enquête en cours sur l'incendie du Lycée Saint-Exupéry de Blagnac a conduit à la mise en examen de cinq élèves, tous mineurs. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. 9 autres élèves devraient être également mis en examen dans les jours qui viennent.
L'enquête sur l'incendie du lycée de Blagnac, le 4 décembre dernier, est toujours en cours, mais déjà elle a conduit à la mise en examen de 5 élèves pour "destruction par moyen dangereux pour les personnes et participation à un groupement formé en vue de préparer des actes de violences ou destruction ou dégradations de biens". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Les 5 jeunes, mineurs, ont reconnus les faits, en déclarant qu'ils ne voulaient pas mettre le feu à leur établissement, mais simplement aux poubelles. 9 autres mineurs seront convoqués ultérieurement pour une mise en examen pour "participation à un groupement formé en vue de préparer des actes de violences ou destruction ou dégradations de biens". C'est la vidéo surveillance qui a permis d'identifier les auteurs présumés, tous des élèves du lycée sans problème.
Au cours de l'enquête, 19 personnes ont été placées en garde à vue, 18 élèves mineurs et une personne majeure. Grâce à la vidéo surveillance, saisie par les enquêteurs, le proviseur et les enseignants avaient de forts soupçons sur une poignée d'individus du lycée. " Nous connaissons nos élèves. Même s'ils sont cagoulés sur les images de vidéo surveillance, ils sont souvent identifiables grâce à leurs tenues et leurs sacs à dos", avait déclaré Pierre Donnadieu à l'une de nos équipes au lendemain du sinistre.
La même semaine, de nombreux foyers avaient été allumés dans d'autres établissements à Toulouse. A Blagnac, le feu avait pris des proportions importantes, mettant en danger la vie des élèves et des personnels de l'établissement.
Une plainte avait été déposée à la suite de la destruction du hall d'accueil.
L'incendie a obligé l'établissement a fermé quelques jours. Les cours suspendus depuis le 4 décembre doivent reprendre lundi 17 Décembre. La région a débloqué un million d'euros en urgence pour engager les réparations.