Climat. A Toulouse, les militants d'Extinction Rebellion bloquent des routes pour protester contre l'inaction de l'Etat

Samedi 30 octobre, le mouvement Extinction Rebellion organisait une manifestation pacifique partout en France. A Toulouse, des militants ont bloqué la circulation sur plusieurs axes pour protester contre l'inaction du Gouvernement face à l'urgence climatique.

Ils sont assis sur le bitume. Seuls. Face aux véhicules. Et sur le dos, une pancarte qui clame leur angoisse face au dérèglement climatique. 

Ce samedi 30 octobre 2021 marque la deuxième édition de l'action Rebellion of One, menée par Extinction Rebellion, un "mouvement international de désobéissance civile en lutte contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique", tel qu'il se définit lui-même.

Assis sur le bitume pour alerter sur le climat

Un peu partout en France, des "bloqueuses" et "bloqueurs" s'assoient au milieu de la chaussée et expriment, silencieusement, leur angoisse en répondant à la question suivante : "Et vous, vous avez peur de quoi face à la crise écologique ?".

À Toulouse, comme dans une dizaine de villes de la Métropole, quatre blocages ont eu lieu à 15 heures. Sur les pancartes portées par les militants, on pouvait lire : "je suis terrifiée par le peu de temps qu'il reste pour inverser la catastrophe écologique".

Ou bien encore : "je suis terrifiée par les catastrophes plus nombreuses et plus meurtrières à cause du réchauffement climatique".

Inaction, à la veille de la COP26 ?

Le dernier rapport d’évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) vous fait peur ? Nous aussi, dit en substance le mouvement. Extinction Rebellion reproche au Gouvernement son inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Et ce, à la veille de la COP26.

Il faut donc s'arrêter, expliquent les militants, jusqu'à ce que "des mesures ambitieuses soient prisent pour endiguer la catastrophe en cours". Les personnes qui se sont engagées dans cette action aujourd’hui espèrent signifier clairement qu’elles n'ont plus confiance, et ne peuvent plus laisser leur avenir entre les mains du Gouvernement".

Les promesses en matière climatique et environnementale prises il y a six ans lors des accords de Paris sur le climat, restent lettres mortes. L'ONU estime ainsi à 40% la probabilités que la barre fatidique des 1,5°C de réchauffement soit franchie d’ici 2025.

"La confiance en nos dirigeants est éteinte", confient encore ces participants. Qui veulent rappeler les responsabilités des décideurs, à quelques mois de l'élection présidentielle.

 

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