Des militantes voulaient dénoncer le manque de parité au sein des vice-présidences de la Métropole toulousaine. Elles ont été évacuées par la police municipale.
Le conseil de métropole de Toulouse, qui regroupe les conseillers métropolitains des villes autour de la capitale régional, se déroulait normalement ce jeudi matin, lorsque des militantes du collectif féministe La Barbe ont fait irruption. Elles ont entrepris de lire un texte dénonçant le fait que 75 % des vices-présidences de la Métropole sont occupées par des hommes et qu'aucune femme n'a jamais présidé cette instance.
Sur 20 vice-présidences, seules 5 sont en effet détenues par des élues femmes.
La Barbe félicite @TlseMetropole & @jlmoudenc pour leur exemplarité en matière de solidarité masculine ! @labarbelabarbe @labarbelille @alicecoffin https://t.co/ITPrHL7n98 pic.twitter.com/TNU3Vju6ld
— La Barbe Toulouse (@labarbetoulouse) April 12, 2018
Mais la police municipale est intervenue et Jean-Luc Moudenc, le président de la Métropole, a décidé de suspendre la séance pendant quelques minutes. Sur facebook, le conseiller communautaire écologiste Régis Godec a regretté qu'on ne laisse pas la parole à ce collectif.
Le collectif, sans prévenir de son action, avait tout de même laissé entendre ce jeudi matin, sur sa page facebook, qu'une action était prévue :
Ce collectif féministe est connu pour ses interventions "surprises". En 2015, ses militantes étaient intervenues lors d'une formation de l'Université populaire de Toulouse qui portait sur le féminisme et étaient assuré uniquement... par des hommes.
