A quelques jours de Noël, l'épidémie continue de se propager et le variant Omicron gagne du terrain. Alors comment organiser les repas de fêtes de fin d'année ? Faut-il limiter le nombre de convives, porter le masque, ou se faire tester ?
Le variant du Covid-19 Omicron menace les fêtes de fin d'année. Depuis son apparition en Afrique du Sud en novembre, il représente désormais près de 7% des nouvelles contaminations en France.
En Occitanie, comme le montre cette carte ci-dessous, le variant circule et se diffuse plus particulièrement dans les Hautes-Pyrénées.
"Si nous recensons déjà en France plusieurs centaines de cas [du variant Omicron], nous pensons que ce variant va se diffuser très rapidement, au point de devenir dominant dès les début de l'année 2022", déclare le premier ministre Jean Castex, lors d'une conférence de presse vendredi 17 décembre.
Alors, à une semaine du repas de Noël, quels sont les bons gestes à adopter pour éviter de propager le virus et ce nouveau variant trés contagieux ?
Faut-il limiter le nombre d'invités lors des repas de fêtes ?
Il est possible de se réunir en famille ou entre amis pour les fêtes. Aucune restriction n'a été annoncée à ce jour : aucune jauge n'est imposée par le gouvernement mais des recommandations ont été présentées par Jean Castex.
Plutôt qu’un nombre précis – six, huit ou dix –, appuyons-nous sur le bon sens : moins on est nombreux, moins on prend de risques. Que ce soit à la maison, dans un restaurant, une salle des fêtes ou un bar, évitons les grandes fêtes et les grands rassemblements.
Les restrictions sont moins contraignantes que l'année dernière, mais faudra-il toutefois réfléchir à un plan de table pour protéger les personnes les plus fragiles ? Pour le médecin généraliste haut-garonnais Jérôme Marty, cette organisation serait inutile. "Cela ne sert à rien d'essayer de mettre les enfants d'un côté de la table et les grands-parents de l'autre. Le virus se propage dans l'air", explique-t-il.
Il conseille cependant de porter le masque avant et après le repas, afin de limiter ce risque de propagation du virus dans l'air,.
Gestes barrières et test PCR
Lors de sa conférence de presse, Jean Castex a invité les Français à respecter les gestes barrières, à éviter les embrassades et aérer les lieux clos. "Plus on aère, plus on chasse le virus", a-t-il précisé.
J'invite chacune et chacun, quel que soit son statut vaccinal, à se tester dans les heures précédents ces moments de fête et de regroupement familial.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) December 17, 2021
Il peut s’agir d’un test PCR, d’un test antigénique mais aussi tout simplement d’un autotest.
Selon Jérôme Marty, aérer les lieux de rassemblement est primordial. "Une ou deux fenêtres doivent être en permanence ouvertes lors des repas de fête. La propagation du virus se fait dans l'air. Aérer les pièces est la seule façon de le ralentir". Il recommande également, comme le gouvernement, de se faire tester le jour des festivités.
Toutes les personnes doivent se faire tester le jour du repas, même celles déjà vaccinées; Le vaccin permet d'être moins contagieux en cas de contamination, mais il ne protège pas à 100%.
Instauration d'un couvre-feu ?
Dans un avis publié samedi 18 décembre, le conseil scientifique réagit aux annonces du gouvernement. Il estime que "des mesures de restrictions significatives doivent pouvoir être prises par les autorités à l'occasion du réveillon" et milite pour l'instauration d'un couvre-feu pour les soirées de réveillon.
Pour l'instant, le gouvernement n'envisage pas de mettre en place des restrictions plus sévères. Les mairies ont déjà reçu l'ordre de renoncer aux concerts et feux d'artifice le soir du Nouvel An.
Les messes de minuit sont, elles, toujours prévues et auront donc lieu : aucune restriction n'a été annoncée concernant l'accès aux lieux de culte le soir de Noël.