Maîtres Bedry et Carrière qui ont accepté d'assurer la défense de la femme soupçonnée d'avoir tué puis découpé sa collègue de travail avant de disperser les morceaux dans Toulouse s'interrogent toujours sur ses motivations et les raisons qui l'ont conduite à ce type de barbarie.
La femme de 52 ans qui est passée aux aveux dans l'affaire du corps découpé retrouvé la semaine dernière dans et autour du canal du Midi à Toulouse a beau avoir expliqué aux policiers et aux magistrats comment elle a procédé, l'incompréhension est encore importante même du côté de ses avocats, qui ne comprennent pas comment une personnalité calme et sans antécédent a pu se livrer à une telle barbarie.
Interrogés par France 3 Midi-Pyrénées, Maîtres Lucie Carrière et Jean-Marie Bedry ne cachent pas toutes les questions auxquelles l'enquête devra encore répondre. Selon le procureur de la République, un "SMS sexuellement ambigu" serait à l'origine d'une rencontre qui a dégénéré entre ses deux collègues, travaillant pour une association d'aide aux personnes handicapées à Montpellier et Toulouse.
La quinquagénaire a tué sa collègue le 12 mai à coups de bouteille de vin puis a tenté de maquiller le crime en suicide avant de finalement découper le corps à la scie à métaux, jetant les membres dans le Canal du Midi, se débarrassant du torse dans une valise près du canal et... enterrant la tête dans un bosquet devant son propre domicile toulousain !
Avant les expertises psychiatriques, les deux avocats reviennent en vidéo sur les premiers éléments connus de cette affaire :