Crash de l'ATR 72 au Brésil : les pilotes de l'avion ont décelé un problème, une minute avant de s'écraser

Le média brésilien Globo a obtenu la transcription de la boîte noire de l'ATR 72 qui s'est écrasé près de São Paulo la semaine dernière, faisant 62 victimes. Si les causes exactes de l'accident restent à déterminer, les conversations dans le cockpit révèlent que l'équipage a constaté une importante perte d'altitude peu avant le crash.

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Près d'une semaine après le crash de l'ATR 72 de la compagnie Voepass, le Brésil est toujours sous le choc de cette catastrophe aérienne ayant fauché 62 vies.

Les enquêteurs continuent de travailler d'arrache pied afin d'élucider le mystère de cette chute soudaine de cet appareil fabriqué à Toulouse (Haute-Garonne). La chaîne Globo affirme avoir obtenu la transcription intégrale du "journal de bord sonore", d'une durée de deux heures.

Besoin d'un "poussée accrue" pour stabiliser l'appareil

Le déchiffrage des conversations enregistrées dans le poste de pilotage dévoile qu'environ 60 secondes avant l'impact fatal, l'équipage a pris conscience d'une importante perte d'altitude. Le média brésilien rapporte que le copilote, soudainement alarmé, a interpellé son collègue sur la situation et a souligné la nécessité urgente d'une "poussée accrue" pour stabiliser l'appareil.

Les enquêteurs n'ont décelé aucun indice sonore caractéristique - ni crépitement de flammes, ni grésillements électriques, ni râles de moteur agonisant - qui pourrait orienter leurs recherches.

La piste du givre toujours envisagée

Le vacarme des réacteurs, omniprésent, complique d'ailleurs l'interprétation des enregistrements.

La piste du givre sur les ailes n'est pas écartée. Les images de la chute vertigineuse de l'appareil, scrutées par les experts en aéronautique, alimentent cette théorie.

Cependant, les autorités restent prudentes, ne confirmant ni n'infirmant cette hypothèse pour le moment.

L'ATR-72 de Voepass avait quitté Cascavel pour rejoindre São Paulo. Son périple s'est brutalement achevé à 13h30, dans un fracas assourdissant, à Vinhedo. Aucun signal de détresse n'avait été émis, aucune turbulence météorologique signalée.

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