Crise économique liée au coronavirus : Airbus pourrait licencier 10 000 de ses salariés

C'est un article du journal britannique The Telegraph qui l'annonce : Airbus aurait prévu de licencier 10 000 personnes et pourrait l'annoncer rapidement. Le géant de l'aéronautique ne confirme pas ce chiffre et parle de "spéculations". Toulouse retient son souffle.

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La chute des voyages aériens forcerait Airbus à se "battre pour sa survie". C'est ce que rapporte la presse britannique, indiquant que 10 000 salariés pourraient être licenciés dans les prochains jours.

Les cadres du géant de l'aéronautique devraient tenir une conférence la semaine prochaine pour détailler un plan "choc" pour les 134 000 employés. Le Télégraph parle de la "pire crise jamais vécu par l'entreprise". 
 


Ni oui, ni non du côté d'Airbus


De son côté, la communication d'Airbus ne confirme pas ce chiffre. Dans un mail, elle nous parle de "spéculations" : 

Au cours des dernières semaines, Airbus a mis en place un certain nombre de mesures financières, opérationnelles et sociales afin de s'adapter aux graves conséquences sanitaires et économiques de la crise COVID-19. La compagnie continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l'avenir d'Airbus en coopération avec ses partenaires sociaux. Airbus ne commente pas les spéculations en cours.


"On en n'est pas là"


Xavier Petrachi, syndiqué à la CGT Airbus, rapporte que si la direction annonçait un plan structurel, ce ne serait pas avant fin septembre. 

On en n'est pas là, on en n'est pas à un scénario catastrophe. L’heure n’est pas à compter le nombre de licenciement. Il faut plutôt dépenser notre énergie à trouver des alternatives, commente Xavier Petrachi.

Et de nuancer : "ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de plan PCE dans les semaines à venir. Mais la sauvegarde des entreprises veut dire le maintient des emplois. On ne peut pas utiliser l'aide de l’Etat pour le chômage partiel, et engager une vague de suppression d’emploi."

Le géant de l'aéronautique devrait annoncer ce jeudi la mise en place d'une deuxième vague de chômage partiel. 

 
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