Il n'a fallu que quelques minutes pour que des élus, des hommes et des femmes politiques, réagissent au propos d'Emmanuel Macron. L'intervention du Président de la République était très attendue après le recours au 49.3 et au vote de la motion de censure concernant la réforme des retraites.
Très vite après la prise de parole du Président de la République, mercredi 22 mars, les réactions d'hommes et de femmes politiques d'Occitanie se sont multipliées. Là où certains voient du mépris et de l'arrogance, d'autres parlent de courage.
"Comment peut-on mentir avec autant d'arrogance !"
Après un meeting en Ariège, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise, a réagi depuis Toulouse (Haute-Garonne), quelques minutes après l'intervention d'Emmanuel Macron.
Le Président de la République vient une fois de plus de parler pour ne rien dire, avec les mêmes marques de mépris dont il nous a accablé jusque là !
Jean-luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon estime qu'au moment où le pays s'enfonce dans une impasse, le président offense les "braves gens qui travaillent".
Plus le temps passe, plus on a le sentiment que cet homme vit en dehors de toute réalité. Il n'a rien compris ! Aucune intervention ne peut gommer la réalité de la violence qui est commise en ce moment contre le peuple français. Demain, il faut déferler par millions dans les rues de manière à ce que tout le monde puisse se rendre compte qu'est intacte la volonté de refuser cette réforme.
Jean-Luc Mélenchon
Le chef de file de LFI a précisé que le mouvement de contestation ne se mettrait pas en pause, et ce jusqu'au retrait de la réforme.
"Il joue avec le feu"
Le député du Lot Aurélien Pradié, LR, qui n'a pas voté la réforme des retraites, a très rapidement réagi dans un tweet, estimant qu'Emmanuel Macron ne comprenait pas et qu'il jouait avec le feu.
"Le courage politique..."
C'est aussi sur Twitter que la députée Renaissance de Haute-Garonne, Monique Iborra, a réagi en relayant l'interview d'Emmanuel Macron. Elle qualifie la détermination du Président de la République de "courage politique".
Le chef de l'Etat qui était en retrait sur le dossier de la réforme des retraites depuis janvier a assumé ses choix, alors que les manifestations spontanées se multiplient depuis l'utilisation de l'article 49.3.