Une centaine de manifestants, rassemblés samedi devant l'aéroport de Toulouse-Blagnac, ont symboliquement tourné en dérision "le mariage chinois de l'aéroport" dont l'Etat va céder 49,99% de la société de gestion au consortium chinois Symbiose
https://twitter.com/CLeguevaques31/status/586806018765631488La mariée -l'aéroport- a bien tenté de s'enfuir, mais a été rattrapée lors de cette "farce" organisée par le collectif unitaire contre la privatisation de la
gestion de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, qui regroupe des associations de riverains, plusieurs syndicats (FSU, SUD) et les élus Verts de Toulouse et de Midi-Pyrénées.
#mariage #privatisation #aeroport #Toulouse une performance organisée par le collectif @LLaparade @France3MidiPy pic.twitter.com/jT2UhQcrB6
— christoleguevaques (@CLeguevaques31) 11 Avril 2015
Avant de se disperser, les manifestants en habit du dimanche et chapeaux du début du 20 siècle pour hommes et femmes, ont distribué aux voyageurs des cartes postales à adresser au président de la République.
Au recto, un paquet de cigarette détourné affiche "privatiser nuit gravement à la santé et au bien public des Toulousains". Au verso les signataires, opposés à la privatisation, appellent le président à revenir sur la cession de l'aéroport à Symbiose.
Le collectif s'est engagé depuis décembre dans une bataille juridique contre le processus de cession, estimant notamment que le pacte d'actionnaires liant l'Etat au repreneur prive de leur liberté d'administration les collectivités publiques françaises actionnaires, à hauteur de 40% (la CCI à 25%, la métropole, le département et la Région 5% chacun).
Cette semaine, la Région et la métropole, saisies par des élus proches du collectif, ont toutefois refusé de réclamer en justice l'annulation du pacte d'actionnaires liant l'Etat au repreneur.
En conséquence, il reste une possibilité aux contribuables, celle de se substituer à la collectivité, avec l'autorisation du tribunal administratif, pour intenter
une action devant le tribunal de commerce.