DIRECT. Réforme des retraites : Conseil départemental envahi, piquets de grève, interpellation des élus, la mobilisation continue après le 49-3

L'adoption de la réforme des retraites par 49-3 ce jeudi à l'Assemblée Nationale n'a pas calmé les opposants au texte. Dans plusieurs secteurs, la mobilisation se poursuit ce vendredi 17 mars à Toulouse (Haute-Garonne) et sa région.

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Le projet de loi sur la réforme des retraites voulu par Emmanuel Macron a été définitivement adopté ce jeudi 16 mars par 49-3 à l'Assemblée Nationale. Pas de quoi calmer les opposants au texte qui continuent de se mobiliser.

Greve reconduite à la SNCF

Les salariés de la SNCF se sont réunis en assemblée générale à la mi-journée ce vendredi. La grève reconductible, débutée le 6 mars au soir a été reconduite jusqu'à lundi. Les cheminots sont remontés après le recours du gouvernement au 49-3 : "C'est insultant", confie Sébastien Aissou, du secteur CGT-cheminots Toulouse. "C'est un 2ème bras d'honneur que nous fait le Président de la République, après avoir refusé de recevoir les syndicats". Les cheminots se disent déterminés à poursuivre le mouvement jusqu'au bout.

Pour les usagers, la patience reste de mise. Le trafic SNCF sera à nouveau impacté ce week-end avec 2 trains sur 3 sur le réseau TER, plus de 4 TGV INOUI et OUIGO sur 5 et 3 Intercités sur 5.

Les élus LREM interpelés

A Rodez 150 personnes ont manifesté ce vendredi midi devant la permanence du député  La République en Marche Stéphane Mazars, à l'appel de l'intersyndicale. Un rassemblement pacifique. Les manifestants dénoncent "le passage en force" et interpellent l'élu en lui demandant de "voter la motion de censure". 

Le député devrait s'exprimer dans un communiqué avant la fin de la journée. 

L'hôtel du département envahi par les grévistes

Au Conseil Départemental de la Haute-Garonne, plusieurs centaines de personnes ont envahi ce vendredi matin l'hémicycle, où les élus siégeaient pour un conseil technique. Une vingtaine de camions sont stationnés devant le site. 

Ils demandent l'ouverture de négociations sur les salaires et les conditions de travail. Les salariés du secteur médico-social estiment "avoir été oubliés par le Ségur de la santé" il y a 2 ans alors qu'ils effectuent le même travail avec la même pénibilité que les soignants. 

Les employés du département sont en grève reconductible depuis le 7 mars contre la réforme des retraites : "la responsabilité de nos retraites repose aussi sur l'employeur", explique Cédric Caubère, secrétaire départemental de la CGT. "Ne pas augmenter les salaires va peser lourd sur nos retraites."

Les agents du département ont décidé de "monter crescendo" dans leur mouvement sans attendre la nouvelle mobilisation du jeudi 23 mars. De nouvelles actions pourraient avoir lieu ce vendredi. 

Piquet de grève chez Enedis

Les salariés d'Enedis sont en grève reconductible depuis la mi-février et les blocages de sites stratégiques ont commencé début mars.

En Haute-Garonne, un piquet de grève est maintenu tous les matins depuis le 6 mars. Tous les véhicules, à l'exception des véhicules d'urgence ont été saisis.

Les grévistes ont reçu ce vendredi matin le soutien d'une centaine de membres du collectif citoyen "On bloque tout Toulouse" : "Cette réforme on n'en veut pas et on va continuer à se mobiliser", nous explique l'un de ses militants. "L'objectif c'est d'obtenir le retrait pur et simple du texte".

Réunis en assemblée générale, les salariés des industries électriques et gazières ont voté la reconduction de leur mouvement de grève. Plusieurs sites, dont Enedis et la centrale nucléaire de Golfech en Tarn-et-Garonne sont concernés. 

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