Les enseignants et le personnel des écoles de l'agglomération de Toulouse vont se mobiliser jeudi 1er février 2024 à l'appel de l'intersyndicale éducation pour dénoncer leurs conditions de travail, leur salaire et les propos de la nouvelle ministre de l’éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, envers l'école publique.
À l'appel des principaux syndicats de l'éducation nationale (FSU, FO, CGT, Sud Éducation, UNSA et SGEN), les enseignants et personnels administratifs de l'éducation nationale vont manifester ce jeudi 1er février pour dénoncer les classes surchargées, les promesses salariales non tenues et pour défendre l'école publique après les déclarations de la ministre de l'éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, dont ils réclament la démission.
À quoi faut-il s'attendre pour la manifestation
Une assemblée générale est prévue à 10h00 à la Bourse du Travail Place Saint Sernain.
Ensuite les enseignants sont appelés à se rassembler Place Arnaud Bernard d'où le cortège partira à 14h00 en direction des Allées Jean Jaurès. Un trajet raccourci faute d'autorisation pour aller jusqu'à la Préfecture de la Haute-Garonne en raison des travaux du métro.
La circulation sera fortement perturbée sur les boulevards d'Arcole et de Strasbourg. Des déviations seront mises en place pour les bus du réseau Tisséo qui empruntent ses axes.
Un appel à la grève pour protester contre la dégradation de l'école publique
Cette mobilisation ne concerne pas seulement les enseignants mais l'ensemble des personnels éducatifs.
L'intersyndicale exige l'arrêt immédiat des suppressions de poste ; une revalorisation générale des salaires en particulier pour les AESH et les AED ; une redéfinition du temps de travail pour alléger la charge des enseignants, et aller vers un temps complet pour les AESH et AED ; une diminution des effectifs des classes par la création d'emplois à hauteur des besoins.
Il réclame également la démission de la ministre de l'éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, pour ses propos polémiques dont ceux justifiant l’inscription de ses enfants dans une école privée.
Cette mobilisation pourrait impacter les parents. Des classes pourraient fermer pour la journée et le service de cantine ne sera pas assuré dans plusieurs établissements.