Dimanche 9 décembre, le quartier Saint-Cyprien découvre les dégâts très importants causés par les casseurs la veille, à l'issue de la manifestation conjointe des gilets jaunes, des blouses blanches et des marcheurs pour le climat.
Les équipes de nettoyage sont déjà à pied d'oeuvre, tôt ce dimanche 9 décembre.
Il s'agit d'effacer au plus vite les stigmates de cet après-midi de violences, dans le quartier Saint-Cyprien. Bris de verre, tags, mobilier urbain incendié, voitures caillassés ou brûlées...
Samedi après-midi et jusqu'à 20h30 environ, des centaines de casseurs, refoulés par les forces de l'ordre du centre ville, ont investi la rive gauche de Toulouse. Ils ont attaqué tous les commerces ou agences liés à l'argent : assurances, banques, agences immobilières. Mais également des bureaux de tabac, un salon de coiffure.
Des matériaux de chantier ainsi que des cailloux du ballast de la voie ferrée ont servi de projectiles.
Une responsable d'agence située dans le quartier avait fermé boutique, à l'approche des casseurs. Sa vitrine a été fracassée, le mobilier brûlé sur la chaussée. La jeune femme a tenté d'arrêter les 5 ou 6 individus qui pillaient les lieux. "Ils m'ont clairement dit :"Aujourd'hui, on est venu casser", raconte-t-elle à notre équipe de France 3 Occitanie.
Dimanche 9 décembre, en début d'après-midi, plusieurs cars de gendarmes mobiles se sont à nouveau positionnés dans le quartier Saint-Cyprien, comme ont pu le constater des journalistes de France 3 Occitanie.