Enlèvement d'un bébé à Toulouse, le papa a laissé un mot avant de partir avec son fils

Après la disparition d'un bébé de 2 mois et le déclenchement de l'alerte enlèvement, l'enquête est en cours. Le procureur de Toulouse explique ce samedi soir que le ravisseur, le père de l'enfant a laissé un mot manuscrit dans lequel il explique être allé se promener avec son fils. 

On apprend ce samedi soir que le père de Tizio a laissé un mot dans la chambre d'hôpital où était hospitalisé son fils au moment de l'enlèvement. Un mot où il indique être parti se promener avec son enfant. L'information est donnée à la presse par le parquet de Toulouse. Une alerte enlèvement est déclenchée depuis samedi matin. L'enfant a été enlevé par son père, vendredi soir, à l'hopîtal Purpan à Toulouse.

Le procureur de la République de Toulouse, Pierre-Yves Couilleau, a donné des précisions ce samedi après-midi après l'enlèvement d'un bébé à l'hôpital Purpan de Toulouse. Le magistrat nous précise que le parquet a été prévenu dans la nuit de vendredi à samedi à 1h20.
Le CHU a prévenu la mère de l'enfant, peu après minuit, lui indiquant que le père et le nourrisson avait été vu la veille à 18H30 pour la dernière fois. Vers 21h30, le personnel a trouvé un mot manuscrit dans lequel le père explique être allé se promener avec son fils. En réponse, précise le procureur de Toulouse le personnel "a déposé un mot à 21h30 en demandant au papa de les prévenir dès son retour.

Depuis le déclenchement de l'alerte enlèvement, les enquêteurs ont reçu 15 appels notamment du côté de l'Aude. Des appels qui n'ont rien donné pour l'instant indique le procureur. La section de recherche de la gendarmerie de Toulouse est chargée de l'enquête. Les contrôles se multiplient sur les routes de la région (ci-dessous à Ramonville en Haute-Garonne)

Ce n'est pas le profil du père qui inquiète, mais bien l'état de santé du nourrisson. Le papa est présenté comme un père aimant, très attentionné et qui n'a pas de casier judiciaire.

Le bébé souffre d'une pathologie nécessitant la poursuite de soins immédiats, son pronostic vital est engagé à défaut de recevoir ces derniers dans les plus brefs délais", explique le parquet. L'hôpital a lancé un appel au père de l'enfant pour lui demander de le ramener d'urgence.