Suite à une décision de justice, les quelque 150 personnes vivant dans le bâtiment "Victoria Center" à Toulouse (Haute-Garonne) sont sommées de partir. Une mesure accueillie avec soulagement par les résidents et les autorités locales, mais dont la mise en œuvre suscite des interrogations.
La justice a tranché. Les 150 individus occupant le bâtiment "Victoria Center" situé dans le quartier de Saint-Martin-du-Touch à Toulouse (Haute-Garonne) doivent quitter les lieux.
Soulagement chez les riverains
Une décision accueillie avec soulagement par les habitants locaux et les responsables. Depuis plusieurs semaines, les riverains de ce quartier toulousain font face à de nombreux de vols et à un sentiment accru d'insécurité.
Un avis d'expulsion que n'a pas hésité à commenter le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, sur Twitter : "Bonne nouvelle pour le quartier de St Martin du Touch : la justice a décidé le démantèlement du squat, qui mine le quotidien des habitants depuis de trop longs mois. Parce que cette décision de justice va permettre le retour à une qualité de vie, j'appelle - avec mon collègue maire de quartier Jean-Jacques Bolzan - à son exécution rapide. Les squats ne doivent plus être plus tolérés dans les quartiers périphériques comme dans les centres de nos villes."
À quand le départ ?
Cependant, la date précise de l'expulsion reste à déterminer. Les résidents, des migrants en quête de refuge, y compris des familles avec des enfants, ainsi qu'un nombre significatif d'individus apparaissant sous l'influence de drogues, aggravant les problèmes de sécurité et contribuant aux cas de vol, sont pour la grande majorité encore présents.
L'absence d'une solution de logement durable pour les familles occupant actuellement le bâtiment constitue un obstacle important. La date précise de l'expulsion reste à déterminer.