Grève Tisséo : "si on doit tenir jusqu'à la fin de la Coupe du monde de rugby, on le fera" annoncent les syndicats

Le réseau Toulousain (Haute-Garonne) Tisséo sera fortement perturbé à partir de ce vendredi, jour d'ouverture de la Coupe du monde de rugby. Des mobilisations sont prévues toute la semaine prochaine.

Pas de répit pour les syndicats de Tisséo. Après la dernière "opération filtrage" de mardi, qui avait bloqué plusieurs dépôts de bus, l'appel à la grève est lancé pour demain, vendredi 8 septembre, jour d'ouverture de la Coupe du monde de rugby. 

Pour rappel, la grève qui oppose la direction de Tisséo à ses salariés a débuté le 11 avril 2023. L'intersyndicale CGT-SUD-CFDT et FNCR réclame le maintien de la clause de sauvegarde, c'est-à-dire le maintien du pouvoir d'achat des salariés par l'indexation des salaires sur l'inflation. 

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Des perturbations prévues dès vendredi

Jean-Philippe Favier, secrétaire général adjoint CGT Tisséo, l'assure : "Pas mal de grévistes seront mobilisés vendredi", notamment à partir de 18h, sur les trois dépôts, pour venir perturber l'heure du match France - Nouvelle Zélande, retransmis dans plusieurs endroits de la ville. 

Une mobilisation prévue également pour dimanche, jour de match Japon - Chili qui aura lieu  au stadium de Toulouse, à 13h. Mais le dimanche, les salariés du transporteur public touchent une prime de 50€, ou une récupération de 4h30. "Les collègues devront faire un choix, notamment ceux qui font la navette pour se rendre au Stadium", souligne Jean-Philippe Favier. 

Cibler les heures de pointe

Ce qui est certain, c'est que toute la semaine prochaine "le réseau sera très perturbé", affirme le secrétaire adjoint CGT. Les grévistes de chaque ligne devraient s'organiser pour perturber au maximum aux heures de pointe, dans un intervalle d'une heure ou deux. 

Les syndicats ont sollicité à nouveau le président de Tisséo Voyageurs, Serge Jop, pour réclamer une entrevue, après un long silence estival. "Avant toute chose, nous voulons revenir à la table des négociations, rappelle Jean-Philippe Favier. Si on doit tenir jusqu'à la fin de la Coupe du monde de rugby, on le fera." 

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