Toulouse fait partie des 4 villes présélectionnées par un jury international parmi les 12 candidates pour obtenir un label (et les fonds qui vont avec) dans le domaine de l'intelligence artificielle.
Après les échecs successifs pour obtenir le label IDEX pour ses universités en mars dernier puis pour un institut hospito-universitaire sur le vieillissement en septembre, c'est enfin une bonne nouvelle pour la communauté scientifique toulousaine : le jury international chargé de trier les dossiers dans le cadre de la constitution d'un réseau d'Instituts interdisciplinaires d'intelligence artificielle (3IA) a présélectionné le dossier toulousain.
Douze dossiers avaient été déposés et quatre seulement ont été choisis : Toulouse, Grenoble, Paris et Nice-Sophia Antipolis.
Le dossier toulousain porte sur un institut baptisé ANITI, pour des applications de l'intelligence artificielle dans les domaines du transport de l'environnement et de la santé. Il est porté par l'université fédérale de Toulouse.
Les sites présélectionnés ont maintenant jusqu'au 15 janvier 2019 pour déposer un dossier plus détaillé et obtenir le label définitif. Chaque institut se verra affecter une part de l'enveloppe de 100 millions d'euros affectée par l'Etat via l'agence nationale de la recherche (ANR).
Chaque ville et université concernées, au sein de ce réseau, ont vocation, ensuite, à devenir un pôle mondial de recherche sur l'intelligence artificielle. L'enjeu est majeur pour les années qui viennent.