Le 7 décembre dernier, le commanditaire d’un vaste réseau de trafic de drogue toulousain a été interpellé à son domicile, après l’interception à Escalquens (Haute-Garonne) d’un convoi routier transportant des produits stupéfiants pour son compte.
Lors de la perquisition dans l'appartement du commanditaire d'un vaste réseau de trafic de drogue à Toulouse (Haute-Garonne), le 7 décembre 2022, les enquêteurs découvrent et saisissent 1,2kg de cocaïne, 6,5 kg de résine de cannabis et deux pistolets automatiques approvisionnés.
Une affaire de convoyage
Tout commence en mars 2022 avec l’interception par les douanes, d’un véhicule en provenance des Pyrénées-Atlantiques, transportant 64 kg de résine de cannabis. Le conducteur avait cependant pris la fuite.
Le Service de lutte contre le crime organisé du parquet de Toulouse ouvre une enquête préliminaire confiée au détachement OFAST de la police judiciaire de Toulouse. Plusieurs personnes sont alors interpellées. En juin 2022, deux autres personnes sont à leur tour arrêtés. L’un convoyait 45 kg d’herbe de cannabis, l’autre était en possession de 25 kg de résine de cannabis et de 400 gr de cocaïne entreposés dans un box. En novembre dernier, deux autres participants au trafic étaient interpellés.
Un trafic à la revente d’une valeur de 1.456.000 euros
Cette enquête a permis d’identifier le commanditaire du trafic. Un homme né en 1991, domicilié à Toulouse et déjà condamné pour des faits de trafic de stupéfiants à plusieurs reprises.
En un an, les enquêteurs ont enregistré une soixantaine de voyages suspects. Les véhicules interceptés transportaient des stupéfiants pour un montant total de 156kg de résine de cannabis et 1,6kg de cocaïne. La revente en détail de ces produits représente 1.456.000 euros.
11 personnes interpellées et mises en examen
11 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette enquête, elles ont toutes été déférées et mises en examen pour leur participation à des faits qualifiés d’importation, acquisition, transport, détention, offre ou cession de stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs.
Dix d’entre elles ont été placées en détention provisoire. Sous la direction du juge d’instruction l’enquête se poursuit.
