Les installations de camps illégaux de gens du voyage se multiplient dans l'ouest toulousain

Une nouvelle occupation illégale est en cours à Tournefeuille (Haute-Garonne). Une centaine de caravanes de gens du voyage se sont installées sur des terrains de football, dix jours après une première intrusion. La commune a décidé d'engager une procédure judiciaire.

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Nouvel épisode dans le bras de fer qui oppose la mairie de Tournefeuille (Haute-Garonne) et la communauté des gens du voyage. Pour la seconde fois en 10 jours, des terrains de la commune ont été occupés par des campements illégaux, dimanche 26 mai. 

Le maire, Dominique Fouchier, évoque, dans un communiqué vidéo, "une intrusion", l'après-midi du 26 mai, "d'une centaine de caravanes". Il raconte que "les élus et la police se sont rendus sur place pour tenter une médiation." 

Une série d'intrusions 

Le maire considère ce type d'occupation "inacceptable."  Il rappelle l'existence des aires de grands passages "équipées et adaptées pour accueillir dans de bonnes conditions les grands rassemblements". Il souligne d'ailleurs que "l'un des groupes présents à Tournefeuille était attendu sur l'aire de grand passage du Sicoval". 

Le 19 mai dernier, la commune se plaignait déjà d'une occupation illégale de terrains de sports de la ville, avec des dégradations. 67 caravanes au total. 

Le 27 mai, c'était à Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) que d'autres gens du voyage se sont installés sur un terrain de football. La mairie leur a fait des contre-propositions qu'ils ont rejetées. Une plainte a alors été déposée. 

Une procédure judiciaire en cours

Dominique Fouchier affirme que Tournefeuille remplit ses obligations légales en matière d'accueil, avant d'ajouter : "Nous investissons chaque année dans des dispositifs anti-intrusion qui se révèlent malheureusement insuffisants face à la détermination des gens du voyage de casser pour pénétrer sur les terrains."

La commune a engagé une procédure auprès du Tribunal judiciaire de Toulouse pour tenter d'expulser les personnes concernées, et d'"obtenir réparation des préjudices subis, en matière de dégradation ou de vol d'électricité et d'eau". 

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