Les scooters électriques en libre-service bientôt de retour dans les rues de Toulouse

Quelques mois après l’incendie qui a ravagé les locaux d’Indigo Weel, les scooters électriques vont faire leur grand retour à Toulouse en mai. Deux entreprises ont remporté l’appel d'offres pour la location de ces deux-roues.

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C’est une bonne nouvelle pour les aficionados des nouveaux engins motorisés (EDP). Partout en France, gyropodes, vélos ou encore trottinettes se sont multipliés ces dernières années. Mais la Ville rose était privée des scooters électriques depuis décembre 2021. Un incendie avait en effet détruit le siège d’Indigo Weel, service de location d’EDP, à Colomiers (Haute-Garonne). La société, installée à Toulouse depuis 2018, n’avait pas été en mesure de reprendre ses activités.

Mais avant cela, en juin 2021, la mairie de Toulouse avait lancé un appel à manifestation d’intérêt pour sélectionner de nouveaux opérateurs. Les noms des entreprises retenues ont été dévoilés ce 25 février 2022.

600 scooters déployés

"Les deux opérateurs finalement retenus sont Yego et Felyx", a indiqué la mairie dans un communiqué. "Chacun pourra exploiter 300 scooters et s’acquittera d’une redevance annuelle de 50 euros par véhicule, lui permettant de les stationner sur la voirie."

Pour l’opérateur Yego, la nouvelle est enthousiasmante. "Benjamin Viguier, cofondateur et CEO de l’entreprise, est d’origine toulousaine, on est donc particulièrement fier", souligne Tim Ougeot, cofondateur de la start-up fondée en 2016 et présente à Bordeaux, Paris et en Espagne.

Les 600 scooters électriques devraient ainsi débarquer à Toulouse au mois de mai. "On attend de recevoir l’autorisation d’occupation de l’espace public", précise Tim Ougeot. L’occasion, aussi, de créer de l’emploi, "entre 7 et 10 postes" du côté de Yego, précise l’entrepreneur. "Mécaniciens, opérateurs terrain, responsable de ville… On mettra en ligne les annonces quand on en saura un peu plus sur la date de lancement."

Moins de 30 centimes la minute

La flotte de 300 scooters par opérateur est limitée, mais la start-up Yego se réjouit déjà de l'opportunité : "c’est un chiffre intéressant pour commencer à opérer à Toulouse. On le prend comme un point de départ, on espère pouvoir l’augmenter selon l’activité, mais c’est à la mairie d’en décider !"

D’autant que, relève Tim Ougeot, "on sait optimiser nos opérations pour fonctionner de manière efficace.C’est une question de densité de véhicules au kilomètre", détaille-t-il. "Il faut que chaque utilisateur qui ouvre l’application en ait un dispo à moins de cinq minutes de marche. Petit à petit, en s’installant à Toulouse, on apprendra quelles sont les zones les plus dynamiques, où la demande est plus forte."

Du côté des prix, Yego propose un forfait standard à 29 centimes la minute pour l’utilisation de ses scooters et des packs prépayés directement sur l’application mobile. Disponible pour le moment à Bruxelles, Felyx, qui devrait également débarquer à Toulouse au printemps, s’aligne avec un tarif de 30 centimes la minute.

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